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Les enseignants contractuels résolus à poursuivre leur action

Les enseignants contractuels observent pour le troisième jour consécutif, un rassemblement national devant la présidence de la République. Ces derniers n’ont aucune intention de quitter les lieux jusqu’à l’intervention du président de la République, selon les initiateurs de ce mouvement de protestation.

Mais suite à l’épuisement de certains d’entre eux, les enseignants contractuels ont décidé de se retirer avant-hier vers 18h30 en vue « de se reposer et reprendre leur force afin de pouvoir faire face à une éventuelle violence des forces de l’ordre », a-t-on appris de même source. N’empêche que les enseignants contractuels n’écartent pas la possibilité de passer une nouvelle fois, la nuit devant le siège de la présidence de la République.

Tôt le matin, les enseignants contractuels se sont rassemblés devant la présidence de la République, à El Mouradia, à Alger. « Nous ne comptons pas quitter les lieux jusqu’à qu’il y ait une décision présidentielle qui garantisse l’intégration de tous les enseignants contractuels dans leurs postes vacants », a réaffirmé la présidente du conseil national des enseignants contractuels (CNEC). « Suite à l’épuisement de certains enseignants nous nous sommes retirés pour que nous puissions reprendre des forces. Et aujourd’hui, nous comptons passer la nuit ici », a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, la présidente du CNEC a déploré le fait que « les pouvoirs publics font toujours la sourde oreille à des centaines d’enseignants qui manifestent depuis deux jours, dont près de 200 ont passé la nuit devant la présidence de la République ». « Notre demande d’intégration n’a pas trouvé un écho favorable ni de la part de la présidence de la République, ni de la part du ministère de l’Education nationale, où encore moins de la part de la direction générale de la Fonction publique », a-t-elle regretté. A noter que les enseignants contractuels, affiliés au syndicat national des personnels de l’administration publique (SNAPAP), veulent à travers cette action de protestation, exiger leur intégration, sans condition, ni concours.

Lemya Ouchenir

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