L’érosion du pouvoir d’achat et le manque d’argent dans les bureaux des différentes postes sont les sujets de discussion qui reviennent le plus souvent dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Alors que la population s’attendait à une baisse des prix surtout ceux des produits de base, ce n’est malheureusement pas le cas. En effet, lors de notre virée au marché hebdomadaire de la daïra des Ouadhias, la pomme de terre se vendait à 40 Da, la tomate à 55 Da, le piment à 130 Da, le poivron à 150 Da. Quant aux fruits, la banane est cédée entre 140 et 160 Da, l’orange de premier choix à 130 Da, l’autre cédée à 750 Da. «C’est à ne rien comprendre ! Chez nous, tout est paradoxal : le chômage, le pouvoir d’achat qui est bas et plus rien n’est à la portée du simple citoyen», regrette un acheteur. Sur un autre registre, ce dernier soulève le manque de liquidités dans l’agence postale locale. Les ménages sont ainsi pris entre l’enclume et le marteau. Un vrai casse-tête quotidien que le citoyen lambda n’arrive pas à résoudre.
M. Zerbout