De Tizi Ouzou où il intervenait, hier, en ouverture de la réunion des cadres de son parti, Miloud Chorfi, porte -parole du RND, a évoqué un important « projet » pou une « reforme politique globale » initié par le president Bouteflika. Sans révéler de détails, Chorfi confirme ainsi l’existence d’un projet du president Bouteflika visant à « reformer radicalement le système politique ».
La position du Rassemblement national démocratique est, selon M.Chorfi, claire. le RND globale »apporte son soutien « inconditionnel » à la démarche du president de la République. Il rejettera, à la même, occasion la proposition d’une constituante et exprimera l’opposition du RND à la dissolution des instances élues.
A partir de Tizi Ouzou où, il a présidé l’ouverture de la conférence des cadres de son parti, Miloud Chorfi a confirmé la « volonté » du président Bouteflika d’aller vers une « reforme politique globale ». Sans donner de précisions au projet politique qui tient en haleine l’opinion nationale, le porte- parole du parti d’Ahmed Ouyahia a affirmé le soutien « inconditionnel » du RND à ces nouvelle reformes qui placeront notre pays sur une nouvelle dynamique de développement et qui lui permettront, selon lui, de « sortir sans doute de la léthargie » pour, ensuite, amorcer la « consolidation du processus des reformes » engagées dans différents secteurs. Le numéro deux du rassemblement national démocratique estime à ce propos, que la décision prise par le president Bouteflika quant à la levée de l’état d’urgence constitue le « prélude » à une refonte du système politique « la levée de l’état d’urgence est la pierre angulaire d’une nouvelle démarche, d’un projet politique qui inclus une reforme globale qui boostera la dynamique de développement dans notre pays » a-t-il affirmé avant de soutenir que le RND salue l’initiative qui « permettra à l’Algérie de se donner une nouvelle image ».
« Oui, nous sommes en campagne pour les élections de 2012 »
Au cours de son intervention en ouverture de la conférence des cadres de son parti à Tizi Ouzou, le porte- parole du parti d’Ahmed Ouyahia n’omettra pas de « balancer » des « fléchettes » en direction de son « frère ennemi » au sein de la coalition présidentielle, le FLN en l’occurrence. Il dira à ce propos que, contrairement à « certains » qui déclarent leurs « volonté de rester au pouvoir jusqu’à 2030 » allusion faite aux déclarations faites par Belkhadem, secrétaire général du FLN, au RND, indique Chorfi, « Notre priorité est celle du peuple Algérien qui aspire à améliorer son cadre de vie ». il ajoutera, dans le même sillage, que son parti a fait face à « plusieurs » tentatives de déstabilisations « orchestrées » par ceux qu’ il appelle nos « adversaires », « jaloux » de la stabilité « interne du RND ».
Pour lui, la défaite électorale de 2002 incomberait à des « vents qui ont mal tourné » sans pour autant préciser quelles sont ces parties qui auraient « tenté de déstabiliser, de l’intérieur » son parti. Pour éviter « toute mauvaise » surprise, Miloud Chorfi dira que le RND est « déjà » en campagne électorale pour les élection de 2012 « oui, nous sommes en campagne. Il faut être dés maintenant prêt pour » a-t-il soutenu devant ses cadres et militants.
Revenant sur les initiatives politiques lancées récemment par des animateurs de la scène politique national, le représentant d’Ahmed Ouyahia indiquera que le RND s’oppose à « la dissolution des instances élus » et « rejette » l’option d’une Assemblée constituante défendue notamment par le leader historique du FFS, Hocine Ait Ahmed en l’occurrence. Le représentant du parti d’Ahmed Ouyahia déclarera, à ce propos, que les tenants de cette approche veulent « effacer l’histoire récente de l’Algérie ». Sur les déclarations des animateurs de la CNCD qui soutenaient que le « mur de la peur a été brisé le 12 février », que les algériens ont brisé le mur de la peur un certains 1er novembre « Les Algériens n’ont pas attendus 2011, pour le faire, contrairement à ce qui est affirmé par certains ». sur les événements qui secouent le monde arabe en ce moment et les révolutions qui ont provoqué le départ des systèmes despotiques, Miloud Chorfi, dira que « l’Algérie n’est ni la Tunisie ni l’Egypte » affirmant, au passage, que « certains pays arabes » qui se « vantent » de révolutions démocratique ont « soutenu le terrorisme durant la décennie noire qu’à traversé l’Algerie ».
Il citera dans la foulée le printemps berbère de 80 et les événements du 5 octobre 88 comme étant des dates historiques qui ont permis au pays de dépasser le cap du parti unique et d’amorcer une dynamique « démocratique » et « pluraliste ». Par ailleurs, dans une déclaration signée par son secrétaire de wilaya, le RND a salué les mesures prises par le ministre de l’Intérieur et du DGSN lors de leur visite à Tizi Ouzou.
Des mesures qualifiées par M.Mokadem, à même de « soutenir les efforts vers développements conséquents au bénéfice de la population ».
Omar Zeghni

