La Dépêche de Kabylie : Quels sont vos sentiments après cette performance, la première dans l’histoire du judo en Algérie ?ll Soraya Haddad : Eh bien, je n’en suis que ravie et très heureuse pour mon pays qui a tant besoin de ce genre de consécration pour relever un peu la tête, sur le plan sportif s’entend.
Vous attendiez-vous à réaliser une telle performance ?ll Oui, je me suis bien préparée à ce championnat du monde où le niveau est élevé avec la présence des ténors du judo mondial. J’avoue toutefois que c’était très difficile mais j’y tenais énormément car, c’était ma deuxième participation à une telle compétition. En un mot, c’est un rêve qui s’est réalisé après quatre années de présence en équipe nationale. A présent, il faut se tourner vers l’avenir, maintenant que ce fameux déclic s’est enfin opéré. Je souhaite que d’autres athlètes feraient de même à l’avenir, car, des échéances importantes sont à venir et notre vitrine n’en serait que bien garnie avec d’autres titres. En tout cas, la voie est ouverte avec ces deux performances (dont celle de Benamadi, vice-champion du monde, ndlr), et, pour cela, il va falloir cravacher dur pour progresser.
Par quoi voudriez-vous clore cet entretien ?ll Je veux dédier ce titre à toute l’Algérie, à toute la wilaya de Béjaïa et, particulièrement, ma ville natale, El Kseur et toute ma famille. De même que je voudrais remercier tous ceux qui m’ont aidée de près ou de loin. Merci enfin à vous.
Propos recueillis par Bouzid Ouari