Tout comme toutes les communes de la wilaya, celle de Draâ El Mizan n’a bénéficié que d’une cagnotte de deux milliards de centimes dans le cadre des PCD de l’année en cours. Enveloppe, jugée par le P/APC, de dérisoire. « Nous avons demandé plus de quatre millions de dinars, mais au bout du compte on ne nous a accordé que la moitié », nous a confié le maire, M. Hamou Didouche. Pour ce dernier, cette petite somme est consacrée à de petites opérations telles les réfections de petits ouvrages et l’assainissement. Et d’ajouter: » Ce n’est pas avec des miettes qu’on va combler tous les manques dont souffrent notre ville, nos villages et nos hameaux. Deux milliards de centimes pour cinquante mille habitants! ». En dépit de tout cela, le maire de Draâ El Mizan compte sur la réunion qui sera organisée par l’exécutif de wilaya avec les responsables des quatre communes de la daïra, à savoir Draâ El Mizan, Aït Yahia Moussa, Aïn Zaouia et Frikat. » Nous allons essayer, au cours de cette réunion, d’arracher d’autres projets dans le cadre sectoriel, car c’est le plus important. De notre côté nous avons toute une série d’opérations d’envergure à proposer au cours de ce conclave auquel nous accorderons une grande importance », a ajouté notre interlocuteur. Il faut dire que tout le monde reconnaît que cette vallée est en marge du développement préconisé par les pouvoirs publics. Les dernières contestations des populations de Maâmar, d’Imazgharène, de Aïn Zaouia et de Ouled Aïssa constituent des exemples significatifs en matière de manques et de besoins. Si on revient sur ce qui est inscrit pour toute la région jusqu’à 2014, ce n’est pas vraiment le joie. A l’exception de la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest, rien d’autre. Les habitants de la région attendent le gaz de ville, le bitumage des routes, le renforcement du secteur de la santé et celui de la jeunesse et des sports.
Amar Ouramdane