“L’APC est notre seul sponsor”

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Lors de la cérémonie organisée par l’APC récemment au profit des lauréats de l’année passée, nous avons eu le plaisir de rencontrer le doyen des entraîneurs au sein du club de Judo de Tizi N’Tleta, Boucherk Amar, lequel a bien voulu nous parler de l’actualité de son équipe.

La Dépêche de Kabylie: D’abord, pouvez-vous nous parler de vos débuts ?

Boucherk Amar : Pour commencer, Je tiens à rendre hommage à mon Maître, M. Ibri Brahim qui m’a poussé à devenir entraîneur en 1995. Je tiens encore une fois à le saluer sans omettre mes camarades car c’est avec eux que j’ai connu cette discipline. Concernant mes débuts, c’était en 1996 à Béni Douala où je suis resté jusqu’au 2006. Une période de 10 ans où j’ai décroché des titres nationaux et même internationaux, en 2000 et en 2002 (champion d’Afrique). Cependant, le manque d’infrastructures pour la pratique de la discipline ainsi que le problème des finances et d’encadrement, m’ont poussé à abandonner le NRBBD. Rejoignant par la suite le club de Tizi n’Tleta dont je suis actuellement l’entraîneur, ça fait 3 ans déjà. J’ai trouvé cette association bien lotie, avec une infrastructure dotée de tous les équipements nécessaires. Nous avons travaillé avec les dirigeants et les élus qui nous aident financièrement durant cette période, et nous avons gagné des titres nationaux et internationaux. Il faut noter que le club de Tizi n’etleta s’est distingué en étant meilleur club amateur de la saison 2010.

Quels sont ces résultats ?

La saison 2009-2010 est celle des exploits. On est classés deuxièmes en catégories minimes et cadettes, troisièmes en catégories juniors et seniors. Quant à la Coupe d’Algérie par équipes, nous avons arraché la 1re place en cadettes et 2e place en juniors. Des titres ont été gagnés en individuel, même au niveau continental et mondial par la brillante Asselah Sonia.

Justement, quelle impression avez-vous sur cette athlète ?

Ce qui est de Asselah Sonia, je vais dire qu’elle est motivée, très sérieuse et surtout armée d’une grande volonté. Elle peut encore évoluer avec l’assistance des entraîneurs du club et de l’équipe nationale. Il suffit de mettre à sa disposition les moyens nécessaires. D’ailleurs, elle est sacrée meilleure athlète féminin. Je dirais que c’est amplement mérité de par son parcours qui s’améliore de plus en plus. Je dirais également que Sonia n’est pas à son maximum. Quant à son avenir avec nous, je pense que la question ne s’est jamais posée, car elle est bien là où elle est. Pour confirmer mes aides, posez-lui la question, c’est à elle de vous répondre.

Revenons sur l’actualité du club, pouvez-vous nous parler de vos insuffisances ?

Nous sommes un petit club qui joue dans la cour des grands, à l’image du GSP, l’USMA, le RAMA, El Harrach, etc. sont des clubs qui disposent de moyens financiers importants permettant de préparer l’athlète comme il se doit. En ce qui nous concerne, il n y a que la mairie qui nous aide avec une subvention qui est très loin de répondre à notre demande.

Quel avenir pour le JST ?

Il est radieux ! Je suis vraiment optimiste pour l’avenir du club, car la pâte existe. Il faut juste travailler davantage.

On vous laisse le soin de conclure…

Je souhaite que tous les acteurs du judo fassent plus d’efforts. Je lance un appel aux autorités de la wilaya surtout à la DJS de revoir le système d’octroi des subventions aux associations. Je tiens aussi à remercier l’exécutif communal de Tizi n’Tleta, à leur tête le maire qui vient toujours au secours du cl

Entretien réalisé par Mouloud Zerbout

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