FFS, MAK, UDR, DDK, Liberté… au hachoir

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Le chef du RCD était, hier matin, à Takerboust, chef-lieu de la commune d’Aghbalou, dans la wilaya de Bouira. C’est dans un garage que Saïd Sadi s’est entretenu avec ses sympathisants et militants, autour des questions de l’heure. Outre le rejet du référendum du 29 septembre et la participation juste après aux partielles, l’orateur s’est lancé comme d’habitude dans une diatribe contre les forces du mal, qui menaceraient la Kabylie. Les délégués des archs auraient tous “un passé douteux, puisqu’ils sont soit des revendeurs de drogue, soit des personnes qui n’ont pas payé leurs impôts”, selon l’orateur. Il continuera, en accusant le DRS d’être le promoteur des listes indépendantes. Ainsi, tout algérien qui n’intègre pas un parti et qui veut conduire les affaires de sa commune n’est qu’un vulgaire agent.Mais après quelques “amabilités” sur les archs et les indépendants, le chef du RCD révélera qu’il ne supporte pas également les Algériens structurés dans des partis autres que le sien. C’est ainsi que Karim Tabou du FFS, Amara Benyounès de l’UDR et le MAK ne trouvent pas de grâce aux yeux du “leader du courant démocratique”.Mais Sadi aura innové à Takerboust, non pas en s’attaquant à notre quotidien la Dépêche de Kabylie (ce qui est devenu un axe pragrammatique), mais en dénonçant notre confrère Liberté, le qualifiant “d’entreprise de désinformation” pour avoir titré à la Une de jeudi dernier Tamazight sera officielle. Le chef du RCD, commentant ce titre, dira que “c’est du pipeau ! Ils veulent faire passer le meeting de Bouteflika à Tizi Ouzou, c’est tout !”.

H. B.

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