« Les crédits sont disponibles et prêts à être injectés »

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La wilaya de Bouira a accueilli hier, une conférence de M. Allioui, Secrétaire général de l’Union générale des agriculteurs Algériens, ce meeting s’est déroulé au Théâtre municipale de Bouira, qui a rouvert ces portes pour l’occasion.

En compagnie du S.G de l’union de Bouira et d’autres responsables du secteur, M. Allioui a informé dans le détail, les récentes dispositions du gouvernement à l’intention des agriculteurs.

Il mettra l’accent sur la ferme volonté de l’UGAA d’accompagner la démarche gouvernementale et sur son soutien indéfectible au plan du président de la République, notamment la mesure consistant à effacer les dettes des agriculteurs. A ce sujet, il dira : « Cette mesure a permis à bon nombre de nos agriculteurs dont ceux de Bouira, de relever la tête ». Abordant le sujet des crédits alloués au secteur, il ajoutera : « Dieu merci, grâce aux nouvelles dispositions prises par le ministère de l’Agriculture, qui, je dois le dire, vont dans le sens de nos attentes, les crédits pour ce secteur sensible sont disponibles et prêts à être injectés ». Pris par le temps, il préférera arrêter sa conférence et donner la parole au parterre d’agriculteurs.

Le premier intervenant, un propriétaire d’une huilerie dans la localité de Ahnif, reprochera : « Conformément à la loi, les propriétaires des huileries sont des agriculteurs comme les autres. Cependant, on n’est pas touché par la mesure d’effacement des dettes. Pourtant, on a tous les documents en notre possession, notre statut est clairement défini par la réglementation, mais les services concernés nous disent que nous ne sommes pas des agriculteurs et que par voie de conséquence, nous n’avons pas droit à cette mesure ». Un autre agriculteur, un exploitant agricole au niveau de la commune d’El Adjiba, prend la parole, pour se plaindre : « M. Le Sectaire général, je tiens à attirer votre attention sur le problème des agréments. Comment voulez-vous que des exploitants agricoles puissent travailler correctement sans agréments ! ? ». Une petite bousculade se produit au niveau des agriculteurs, avant que le micro ne soit saisi par un autre intervenant pour soulever le problème d’irrigation des terres : « Nous, les agriculteurs du sud de la wilaya, nous connaissons une véritable sécheresse, nos bestiaux n’ont plus de quoi se nourrir, le prix de l’aliment est hors de prix, quant aux pouvoirs publics, ils nous délaisse. Nous ne savons plus comment nous en sortir ? ». Le dernier à intervenir accusera l’UGAA de ‘’renfermer’’ des opportunistes et des affairistes: « M. Le S.G,je vous le dis ici, et devant cette assistance, il y a des gens malhonnêtes, des affairistes et des opportunistes qui se trouvent à l’intérieur de l’UGAA de Bouira, toute l’assistance peut en témoigner ». Cet agriculteur a été chaleureusement applaudi. M. Allioui répondra en rebondissant sur la dernière intervention: « Je vous l’annonce en ce lieu, qu’il y aura des élections au niveau du bureau de Bouira, et que vous tous, vous aurez à élire vos représentants en toute transparence ». Il poursuivra : « Concernant le problème des agréments, il y aura des enquêtes à ce sujet, et tout agriculteur ayant été lésé sera conforté dans ses droits et les agréments seront donnés à qui de droit ». Abordant la question des engins agricoles, précisément, les tracteurs, le SG dira : « J’ai personnellement étudié cet épineux problème, et je l’annonce aux agriculteurs de la wilaya que chaque agriculteur désirant acquérir cet engin, aura des facilités en se dirigeant vers les services concernés ».

Avant de quitter les lieux, il lancera un appel aux agriculteurs et aux responsables du secteur : « Je fais appel au sens de responsabilité de chacun des acteurs de ce secteur afin de travailler ensemble main dans la main pour que ce secteur important soit productif et profitable à tous les Algériens. Et je vous assure que l’Etat veillera au grain, pour éviter tout dépassement ». Un agriculteur à qui nous avons tendu le micro pour avoir son appréciation,nous dira : « Il a parlé nous avons écouté on attend de voir ».

Ramdane B.

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