Le phénomène du divorce commence à prendre de l’ampleur dans la société algérienne car l’année de 2010, a connu 20134 cas du divorce avec une augmentation de 7% chaque année. Selon les représentants du ministère délégué à la Famille qui ont animé hier, une conférence au cercle de presse d’El Moudjahid sur le divorce en tant que phénomène social en courbe ascendante, sa nature et les mesures prises pour en réduire le phénomène.
Le divorce qui ne cesse d’augmenter, touche de plus en plus, la catégorie de jeunes qui n’ont pas dépassé 5 ans de vie conjugale commune selon Hassiba Hocine, chef de cabinet au nivau du ministère délégué à la Famille précisant que même les personnes âgées n’échappent à cette solution extrême car « 162 cas de divorces par année concernent les personnes qui ont plus de 80 ans ».dit-elle,ajoutant que pour les familles monoparentales, il est de11% sachant que la garde des enfants est confiée aux mères.L’oratrice a expliqué ce phénomène d’augmentation des cas du divorce par le changement des données sociales et économiques. Estimant que les enfants sont les plus touchés par ce problème car cela déstabilise leur vie et provoque des déséquilibres phycologiques qui les mènent vers la délinquance. Me Hocine quant à lui révèle que le divorce est un thème à caractère transversal qui nécessite l’implication et l’intervention de chaqu’un d’entre nous, ministère, associations etc…
Les représentants estiment qu’il est nécessaire de parler de l’avant divorce pour l’en réduire, car il faut mettre en place des outils qui permettront de préparer le couple pour le mariage en plus des campagnes de sensibilisation et d’ information.
Ces dernièrs affirment aussi qu’on ne peut pas l éliminer catégoriquement mais il faut prendre des dispositifs sérieux pour le réduire par l’instauration d’une équipe de recherche afin de réaliser des études causales et des statistiques.
Pour Wahida Boureghda le code de la famille malgré qu’il donne plus de droit pour la femme, surtout dans sa dernière révision mais des problèmes subsistes concernant son application car il y a encor des femmes qui souffrent de beaucoup de problèmes « après 5 ans de promulgation de cette loi, il est temps de faire une étude pour sérier les manques ».
Samira Saïdj

