Ça fait maintenant plus de 6 ans qu’une famille vit dans des conditions déplorables après avoir été victime d’un sinistre causé rappelons-le, par des travaux de terrassement engagés dans le cadre du projet de réalisation de 55 locaux au chef-lieu de la commune de Bounouh. Aussi, selon un membre de la famille en attente d’une solution de relogement, «notre habitation et celle d’un cousin ont subi des dégradations dès l’entame des terrassements pour transformer le terrain dégagé en une plateforme». Les dégâts ont été estimés par les services du CTC envoyés par la DLEP après une sortie sur le site, durant laquelle un ordre d’évacuation a été donné pour ne pas soumettre les familles au danger d’effondrement. En ce sens, notre interlocuteur nous a fait savoir qu’après le constat établi faisant état des dommages collatéraux causés par l’opération de terrassement, la direction du Logement et des équipements publics de la wilaya, a proposé des solutions pour compenser les familles sinistrées au nombre de deux. Entre temps, en l’absence d’un site ou d’un espace pour les abriter, une des deux familles touchées par le sinistre, a choisi d’occuper un logement de l’immeuble APC/CNEP abandonné il y a maintenant plus d’une décennie. Ses membres sont soumis à des conditions d’habitat insupportables, marquées par l’infiltration des eaux pluviales à l’intérieur de l’habitation aménagée juste pour se mettre à l’abri, une solution qui semble s’inscrire dans la durée. Sur un autre registre, même le commerce exercé au rez-de-chaussée de l’habitation endommagée a cessé coupant ainsi à cette famille sa source de revenus. Dernièrement, les sinistrés ont accepté d’être aidés dans le cadre de l’habitat rural, mais l’aide promise tarde à venir en dépit de l’urgence signalée pour mettre fin à leur calvaire.
M. Haddadi