Enfant de Draâ Ben Khedda, âgé de 55 ans, il était chef de département à l’ORLAC de cette ville. Dans cette école, le garçon joueur qu’était Ali Bentoura recevait toutes les notions éducationnelles sportives, consistant à rechercher comment gagner techniquement avec des prouesses personnelles pour faire la fierté de son équipe, sportivement, sans chauvinisme, mais avec ce travail assidu, ponctuel qui fait toujours aboutir à la réussite, aux bons résultats, à l’objectif tracé. C’est une méthode de travail consistant à inculquer la « jalousie » de soi, à défendre sportivement et collectivement les couleurs du club. C’est dans cette atmosphère de convivialité que Ali Bentoura fera ses classes avec les benjamins, les minimes puis les cadets, toujours comme milieu de terrain, au sein de la fameuse équipe de la Sonitex, de la JS Bordj Menaïel, le MB Bouira, l’USMDBK et enfin vétéran à l’ORLAC de Draâ Ben Khedda, après sa retraite. Du temps où il était joueur, Chikh Ali trouvait toujours le moyen de consacrer son temps au football. Après l’obtention de son 1er degré d’entraîneur, il opta, dit-il, pour une spécialité d’éducateur sportif, option football. Il s’occupe ensuite, tout en exerçant le métier d’entraîneur de football, à la pépinière de Draâ Ben Khedda, sa ville natale, des entraînements à l’école de football du PSDBK, avec un collectif de deux équipes minimes A et B, qu’il suit à chaque fois de l’école la catégorie des cadets, et le cycle recommence. L’essentiel pour lui, ce sont les résultats, et de ce point de vue, il n’y a pas plus éloquent que la deuxième place au classement général dans le championnat de wilaya d’Alger, pour la catégorie des minimes. Il était champion de wilaya de Tizi-Ouzou, coupe de wilaya et champion de wilaya d’Alger, avec l’armada de joueurs tels Moh Chaarane, Athmani et le buteur Wassim Djafour. C’est en tout cas honorable. «Pour moi, c’est le retour aux années fastes, quand Mirabeau était une véritable pépinière de jeunes joueurs qui faisaient la fierté de la localité quand ils évoluaient en Nationale, avant de devenir des internationaux», dit-il. Bentoura indique qu’il sent revenir ces belles années de gloire de l’ex-Mirabeau, notamment avec nos nombreux jeunes talents qui ne cherchent qu’à s’épanouir. «Pourvu que ceux-ci trouvent à leur côté de bons éducateurs et formateurs, à la hauteur de leurs talents et qui sauront leur inculquer une « saine » éducation sportive», souhaite-t-il. Lui dont la vision observatrice lorgne vers des horizons plus ou moins lointains, à moyen comme à long terme, convaincu de l’avènement d’un club à Draâ Ben Khedda, qui ferait rayonner la région par ses talents sportifs, voire même à « renflouer des clubs voisins », comme c’était le cas par le passé.
Antar Boufatis