Les habitants de la petite localité rurale Tala Haloua relevant de la commune d’El Mokrani ont saisi les premiers responsables de la wilaya de Bouira dans une requête pour la prise en charge de leurs doléances qui se manifestent par de multiples difficultés quotidiennes. Ainsi selon les requérants, leur village a été à l’origine, un ancien camp de concentration datant de l’ère coloniale. Les multiples promesses des différents responsables locaux pour sa prise en charge, notamment pour le relogement et le recasement des locataires de ce site mais en vain, se plaignent les villageois. Le secteur des travaux publics est lui aussi un besoin urgent dans leur vie de tous les jours. Ils indiquent que le chemin de wilaya reliant leur village au chef-lieu de la commune sur 5 kilomètres, se trouve actuellement dans un état de détérioration très avancée. Il n’a bénéficie que d’une seule réfection depuis sa réalisation, remontant aux années 80. Soit, depuis plus de trois décennies. «La situation des chemins communaux n’est pas elle non plus reluisante», ajoutent-ils.
Quand à l’intérieur de la cité elle-même, leur village n’a, selon eux, jamais bénéficié d’un éclairage public, à même d’atténuer la peur et l’insécurité des citoyens. De même que l’insuffisance en matière de raccordement au réseau de l’eau potable, pourtant ce ne sont pas les sources d’approvisionnement qui font défaut au niveau de la commune, puisque le forage principal n’est qu’une centaine de mètres de leur village. Mais ceci n’a pas empêché la localité de manquer de ce produit,en particulier pendant les périodes estivales », ont-ils conclu.
K. F.