Le devenir de la Kabylie en débat

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Acteurs sociaux et politiques, universitaires, hommes de culture et de nombreuses personnalités connues et reconnues pour leur combat identitaire et en faveur de la démocratie se retrouveront, à partir de vendredi prochain, à Takerboust, pour débattre de leur vision et des espoirs qu’ils nourrissent pour la Kabylie dont ils apprécient différemment le statut politique.

Le séminaire, car il s’agit d’un séminaire, initié par Forum-Kabylie focalisera, lit-on dans le communiqué de presse, sur « le statut politique de la Kabylie par rapport à l’Etat central, de la fusion totale dans le cadre national jusqu’au statut de large autonomie en passant par la régionalisation modulable ».

Cette thématique politique n’est, jusque-là pas été « tamisée » par les « partis kabyles nationaux » qui peinent à fédérer l’ensemble des algériens, sans pour autant désespérer de porter leurs projets de société au-delà des frontières de la Kabylie.

Sur la question, seuls le MAK de Ferhat M’henni, non reconnu, et l’UDR de Amara Benyounès, non encore agrée, ont le mérite d’être clairs. Le premier milite pour une autonomie plus ou moins définie, le second revendique le fédéralisme dans son projet politique. Cela étant, au menu du séminaire, prévu au niveau de la salle communale, sont prévus plus d’une centaine de participants et une vingtaine de communications. Ces dernières seront assurées, pour la journée du vendredi (à partir de 14 heures), par Hocine Toumi, Mohamed Bessa, Idir Ait Maamar, Said Chemakh, Younes Adli, Amirouche Lamrani, Said Khellil, Salah Hanoun, Idir Ouanoughen et pour la journée du samedi par Hamou Boumedine, Aziz Tari, Said Doumane, Mouloud Lounaouci, Nacer Haddad, Malika Baraka, Ali Mouzaoui et Hocine Redjala. Ce panel d’intervenants sera d’autant plus pertinent qu’il renferme des profils diversifiés (sociologue, linguiste, cinéaste, journaliste, personnalité politique…) mais se retrouvant dans le combat identitaire et l’idéal démocratique.

Salas.O.A

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