Les Kabyles du Djurdjura, qui ont eu droit à deux journées de repos dont ils ont bénéficié au lendemain de leur brillante qualification aux huitièmes de finale de la Coupe de la CAF, ont repris hier les entraînements.
Pour cette séance de reprise, les camarades de Douicher ont été soumis à un travail physique très poussé ce qui dénote de leur désir de se remettre vite en condition pour le match comptant pour les quarts de finale qui les attend, ce samedi après-midi, face au CRB au stade du 1er novembre. Une empoignade que les Kabyles ne veulent aucunement rater, eux qui ambitionnent cette saison de brandir le trophée de Dame coupe qui les fuit depuis 1994. Les hommes de Belhout, qui restent sur neuf matchs sans défaite, ne jurent que par la qualification ce samedi, face à un adversaire qui reste, lui aussi, sur une courbe ascendante et qui viendra certainement à Tizi-Ouzou avec un esprit de revanche. En effet, les hommes du technicien argentin, Gamondi, qui restent sur une belle série en Championnat avec une confortable quatrième place au classement, veulent revenir, chez eux, avec le billet des demi-finales et prendre ainsi leur revanche sur les Canaris qui les ont éliminés la saison dernière en huitième de finales et sur leur terrain fétiche du 20 août. Mais les Canaris, qui semblent avoir définitivement tiré un trait sur le titre de Champion, pour cette saison, ne veulent pas l’entendre de cette oreille et font, désormais, de la Coupe d’Algérie leur objectif majeur. Le fait que le président Hannachi ne cesse de répéter que seule la Coupe d’Algérie l’intéresse, veut dire que les joueurs sont conscients de la tache qui les attend ce samedi et qu’une éventuelle élimination fera beaucoup de mal à une équipe kabyle qui vient tout juste de composter son billet pour les huitièmes de finale de la coupe de la CAF. Le fait d’évoluer à domicile sera, à coup sur, un avantage pour la bande à Belhout qui aura, également, l’opportunité de bénéficier du retour de plusieurs éléments à l’instar de Hamiti, El Orfi, Amada et Khellili, qui n’ont pas été du dernier voyage en Mauritanie.
A. C.