En écartant le risque d’une année blanche depuis depuis la capitale de l’est, Constantine, la réponse au ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, est venue prompte de la part des étudiants. Ainsi, les différentes déclarations du ministre concernant l’Université algérienne, qui, selon lui, » fonctionne d’une manière normale « , ne sont pas du goût des étudiants, qui estiment que, » c’est le ministre qui craint une année blanche, donc, c’est à lui d’en évoquer la pertinence d’une telle option « , et d’ajouter que » s’il y’aura une année blanche, il sera le seul, à en assumer les conséquences « .
La Coordination nationale autonome des étudiants (CNAE), a tenu à infirmer ce qu’elle appelle » les allégations du ministre quant au bon fonctionnement des universités « . Selon un des animateurs de la Coordination, » rares sont les facultés qui ont repris le chemin des cours, et moins celui des examens « . A titre de rappel, la CNAE a appelé à une marche pour le 12 avril. Pour cette coordination, le problème actuel dépasse de très loin la revendication relative au système LMD, mais il pose la problématique de la place de l’université la politique de l’enseignement, les programmes et la situation sociale des étudiants et celle des autres écoles.
M. M.