Les communaux en grève à partir d’aujourd’hui

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A l’instar du mouvement de protestation des médecins résidents qui se poursuit toujours, c’est au tour des communaux de passer à l’action pour faire valoir leurs revendications

On peut dire que les administrations communales risquent d’être paralysées durant les cinq jours à venir, par les communaux à compter d’aujourd’hui.

En effet, c’est à partir d’aujourd’hui, que les travailleurs communaux entameront une grève de cinq jours, à laquelle a appelé le conseil national du secteur des communes (CNSC) affilié au syndicat national des personnels de l’administration publique (SNAPAP).

Ce mouvement de protestation sera appuyé par un rassemblement national devant la chefferie du gouvernement le 14 avril prochain, soit le dernier jour de cet acte revendicatif. A rappeler que ces mouvements de protestation ont été décidés en marge de leur conseil national tenu le 25 mars dernier, suite à leur grève de trois jours et qui n’a pas eu d’écho favorable de la part du ministère de l’Intérieur, et des Collectivités locales, selon les initiateurs de cette action. Ils ont dans cette optique, déploré  » la fuite en avant du ministère de l’Intérieur qui n’a pas invité les travailleurs communaux au dialogue, suite à la tenue de notre mouvement de grève de trois jours « . Les travailleurs communaux veulent, à travers cette action, dénoncer la situation dont se débattent quotidiennement les travailleurs communaux caractérisée par  » la dégradation du pouvoir d’achat et la précarité de l’emploi « .

Ces derniers dénoncent vigoureusement  » le retard flagrant  » et  » injustifié  » de la promulgation de leur statut particulier et de leur régime indemnitaire.

Il convient de rappeler que les communaux au nombre total de 500 000, réclament le maintient du régime de la retraite sans condition d’âge, la participation de tous les syndicats dans l’élaboration du nouveau code du travail.

Les travailleurs communaux exigent également  » la promulgation du statut particulier et du régime indemnitaire, la révision du statut particulier des corps communs, des OP, des conducteurs et gardiens « .  » Le respect des libertés syndicales et du droit de grève, la réintégration du syndicaliste de la commune de Chlef, licencié arbitrairement et sa réhabilitation dans ses droits, l’abrogation de l’article 87Bis de la loi 90/11 qui empêche l’augmentation du SNMG « .

Lemya Ouchenir

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