Bien que la région de Draâ El Mizan soit desservie par le barrage de Koudiet Acerdoun, il y a encore des villages et hameaux qui souffrent toujours du manque d’eau. Il nous est venu du village d’Ouled Aïssa ouest à la périphérie de Draâ El Mizan, en est l’exemple. “Même durant l’hiver, nous ne disposons pas d’eau potable. Parfois, nous restons jusqu’à vingt jours sans la moindre goutte dans les robinets. Cette situation est provoquée par la manipulation de la vanne réalisée au niveau de Sidi Mansour. Nous interpellons les autorités locales à trouver une solution, soit en recouvrant la vanne d’un tampon en fonte, soit en la condamnant définitivement. Nous n’allons tout de même pas affronter ces manipulateurs de vannes. Et puis, comme nous sommes situés en contrebas, il faut une pression suffisante pour que l’eau arrive en quantité suffisante», explique le président d’un comité de village. Et de nous montrer un procès verbal consigné entre le représentant de l’APC et les responsables du village, le 13 octobre dernier, lorsque les habitants de cette contrée avaient bloqué la RN 25. Dans ce document, on peut lire par ailleurs, deux points essentiels relatifs à l’hydraulique: inviter les entreprises en place pour la reprise des travaux au niveau des réseaux d’alimentation en eau potable pour raccorder les hameaux omis, inviter l’hydraulique de wilaya au courant de la semaine (octobre dernier) pour discuter des propositions émises par les villageois et l’élu à l’APC, pour la réalisation de nouveaux châteaux d’eau notamment sur les hauteurs de Tizi Larbaâ. Pour ce deuxième point, notre interlocuteur précise que les soumissions sont sur le point d’être lancées, car le projet est retenu. “Si la situation n’est pas réglée, nous craignons un été chaud, pire que les précédents. Il est temps de tenir toutes les promesses données», a conclu notre interlocuteur.
Amar Ouramdane