Le site Thala Rana enfin retenu comme ZET

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Le ministre du tourisme a récemment ordonné une étude des lieux du site de Thala Rana, retenu pour la création d’une Zone d’Extension Touristique (ZET).

C’est ainsi que la semaine dernière, une commission de localisation composée du représentant du bureau d’étude, le représentant du ministère du tourisme et enfin le P/APC de Saharidj. Sur place, la délégation a eu la surprise de tomber sur des vestiges touristiques composés de plusieurs infrastructures réalisés par les français, tels que les restes d’un motel tombé en ruines, un aire de pétanque (boulisme), un terrain de football et même un parking de stationnement, ainsi que les traces d’un jardin, entretenu par l’administrateur de M’Chedallah de l’époque coloniale. La commission n’a pas pu néanmoins constater l’existence 3 Km plus haut au lieudit Imghouzen d’une piste de ski, à proximité d’un enivrant parcours d’alpinisme, qui débouche sur le 2e plus haut sommet d’Algérie, après le Hoggar avec ses 2308 m d’attitude, le Lala Khadîdja (Thamgout) en l’occurrence.

A noter que ce site, situé a 900 m d’attitude, a été délimité par les Français sur une surface de 10 hectares comprenant, à côté de ces merveilles énumérées, la fabuleuse source Thala Rana, dont l’eau est classée minérale, prête à la mise en bouteille sans aucun traitement. Son débit frôle les 100 litres/seconde. A proximité de cette source, l’APC de Saharidj a lancé dans les années 1990 le projet de réalisation d’un hôtel touristique. Les travaux ont été abandonnés après la réalisation des gros œuvres en raison de l’insécurité. La carcasse de l’infrastructure est toujours debout et récupérable. Nous apprenons auprès du P/APC que les travaux de réalisation d’un plan d’aménagement sont d’ores et déjà confiés au BETECO avec un délai d’exécution de 5 mois. Une nouvelle réjouissante pour toute la population de la région de M’Chedallah, consciente de l’enjeu économique de ce lieu féerique et ses incalculables retombées positives tant sur le volet développement que celui touristique et culturel. Pour rappel, deux investisseurs locaux ont déposé depuis 3 ans des dossiers d’aménagement et d’exploitation de ce site. Les dossiers de ces derniers, qui ont reçu un avis favorable du CAPLI, n’attendent que l’autorisation pour lancer les travaux. D’autant plus qu’avec le net recul du terrorisme, l’existence d’une route goudronnée ne nécessitant que quelques retouches, l’abondance de l’eau potable et la proximité d’une ligne électrique de moyenne tension, toutes les conditions favorables sont réunies pour réaliser l’un des plus cher rêves de la population locale. Un rêve qui commence à se réaliser avec le lancement de l’étude par l’un des plus prestigieux et plus ancien bureau d’études d’Algérie, BETECOB en l’occurrence.

Oulaid Soualah

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