L’agence postale, au niveau du chef-lieu de la daïra d’El Kseur, se trouve apparemment dépassée eu égard à sa population galopante qui avoisine les quarante mille âmes ajoutés aux autres usagers qui y viennent des localités avoisinantes. Ce qui fait que ce bureau affiche constamment complet et à n’importe quelle journée du mois. Ainsi, pour retirer de l’argent ou pour une simple opération de demande d’avoir, les clients d’Algérie Poste passent des heures à attendre devant les guichets. Les files d’attente dépassent, parfois, l’enceinte de la poste pour atteindre la porte de sortie de cette dernière et, pour gérer cet important flux quotidien d’usagers, les préposés aux guichets devraient avoir un moral d’acier. Un constat désolant, autant pour les autorités concernées que pour la population. Ce qui fait que la construction d’une nouvelle agence demeure une urgence car un seul bureau de poste parait insuffisant, voir insignifiant pour une population dépassant les 40 mille habitants. Pour l’heure, les El Kseurois sont astreints à se contenter de cette unique agence postale, toutefois, effectuer une opération postale est synonyme d’un parcours du combattant étant donné qu’il faut avoir des muscles durs et des nerfs solides pour faire la queue à l’intérieur de ce bureau, « que ce soit au début, au courant ou à la fin du mois, ce bureau ne désemplit guère», témoigne un client accosté devant un guichet du bureau en question. Dans ce sillage, les habitants sollicitent les responsables concernés pour régler ce problème, qui n’a que trop duré afin de leur éviter, un tant soit peu, ce cauchemar d’autant plus, nous dit-on auprès de l’APC, que le problème du foncier ne se pose plus pour la réalisation d’une nouvelle agence postale. Il y a lieu de rappeler que pour désengorger la pression sur le bureau existant, les autorités locales ont, à maintes reprises, soulevé cette question. Malheureusement, l’espoir des citoyens, de voir leur nouveau bureau de poste ouvrir, tarde à venir. Ils étaient nombreux, les usagers de ce service, entre fonctionnaires, retraités et autres, à nous pousser à soulever la question dans le journal.
Mohamed Haddad