Les bénéficiaires des logements LSP de la commune de Tichy ont procédé dans la journée du dimanche 17 avril, au blocage de la RN 9, pour la deuxième fois après l’action du 06 mars dernier.
Ce blocage a eu lieu au niveau du village Baccaro, juste à coté des logements en question. Visiblement, toutes les doléances adressées aux autorités concernées, les blocages de la RN 9 ainsi que les sit-in organisés devant le siège de la wilaya n’ont apporté une solution à leur problème. Cette sourde oreille des autorités n’a fait que pousser ces bénéficiaires à récidiver en bloquant, une autre fois, la RN 9 pour se faire entendre. Ce blocage a engendré des files interminables de véhicules, de part et d’autre. Plusieurs usagers ont été contraints de laisser leurs voitures sur les lieux et de continuer leurs chemins usant des transports en commun. D’autres, sont descendus des bus pour marcher et rejoindre l’autre rive dans l’espoir de trouver un autre moyen pour continuer leur chemin. Exception faite de ceux qui transportent des malades. Il suffisait d’écouter les différentes conversations sur cette route pour se rendre compte des désagréments causés aux usagers de cet axe très sollicité. « Suite au blocage et au sit-in du mois de mars, nous avons reçu, de la part des autorités concernées, une réponse nous promettant, dans un délai allant jusqu’au 31 mars, de voir nos problèmes résolus. On est le 17 avril et nos problèmes demeurent toujours», dira un des bénéficiaires rencontrés sur les lieux. Il est utile de rappeler que la nouvelle cité créée par différents promoteurs immobiliers à Baccaro, dans la station balnéaire de Tichy, n’est pas encore habitée par les bénéficiaires, situation due aux problèmes de raccordement au réseau d’eau et aux autres viabilisations vitales. « Cette cité n’est pas encore habitable, puisqu’elle n’est pas encore raccordée, en eau et en électricité », dira un bénéficiaire rencontré sur les lieux. « Nous demandons de signer nos actes VSP » ; « Où est l’Etat algérien », tels sont les slogans scandés et écris sur des banderoles étalées sur les lieux.
Reda Senoune

