Un projet à la traîne

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Réalisé dans les années 1970, ce stade a bénéficié depuis peu d’opérations d’amélioration exception faite de l’installation du gazon synthétique en 2010 qui a consommé une enveloppe financière de 6 milliards 700 millions de centimes. Pour rappel, l’inauguration de cette opération a été effectuée par le ministre de la jeunesse et des sports, M. L’Hachemi Djiar, en décembre dernier. Lors de cette visite, le ministre a promis d’autre opérations d’aménagements qui n’ont pas été concrétisées sur le «terrain» à ce jour, tel que la réalisation d’une clôture de protection autour de la surface gazonnée, en parallèle à l’aménagement des tribunes d’une capacité de 2 500 places dont les travaux sont arrêtés au niveau de la réalisation de l’ossature. Ni la toiture ni les sièges n’ont suivi. Sous les tribunes ont été aménagés les vestiaires qui offrent à l’heure actuelle le déplorable décor d’une dégradation avancée. Les VRD autour de l’espace gazonné ressemblent à n’importe quel champ abandonné abondamment fourni en herbe sauvage et cela, en raison de l’inexistence d’une installation d’arrosage qui permettrait la plantation de plantes ornementales et fleurs. Sur le volet sécurité les bouches d’incendie réglementaires et même obligatoires n’ont pas été installées. Pour l’entretien des pelouses, ce stade qui cumule des contraintes n’est pas doté de l’indispensable tracteur. Une dernière information enfin qui nous a été communiquée sur place, est le fait que ce stade de M’Chedallah a été inscrit en même temps que celui Bourrouba de Bouira et que ce dernier a bénéficié de toutes les commodités indispensables. Espérons que les autorités compétentes se pencheront sur le cas de ce terrain qui, faut-il le souligner, constitue le lieu de ralliement de centaines de jeunes sportifs et même des non sportifs qui trouvent en ces lieux quelques divertissements lors des différentes compétitions qui s’y déroulent.

Oulaid Soualah

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