La ligne des luttes associées de la wilaya de Béjaïa a réussi son pari d’organiser ce samedi, à la salle Opow, le Championnat national individuel de lutte féminine (M/J) et cela, avec le concours des autorités locales (wilaya, APW et APC) et de la DJS.
En effet, pas moins de 150 athlètes (filles), issues de 7 ligues, ont pris part à cette manifestation encadrée, faut-il le souligner, par le staff fédéral et 12 arbitres internationaux. En terme de résultats, la ligue de Béjaïa n’a pas failli à sa tradition de ligue active et performante puisqu’elle a décroché pas moins de 11 médailles (1 en ordre Amer Tassadit, 4 en argent et 6 en bronze). M. Aoudia, le président de la ligue de Béjaïa, tout heureux de la réussite de cet événement, n’a pas marqué de féliciter les autorités, les sponsors ainsi que tous ceux qui y ont contribué. Ancien Champion de France et précurseur de la lutte en Algérie, il dit que les origines de la lutte se confondent avec celle de l’homme ; il n’est d’art plus ancien ni plus universel, même si son évolution a connu des adaptations et des enrichissements. Le corps à corps ne laisse en effet aucune place à la tricherie, nu ou peu couvert, sans autre arme que son propre corps et son intelligence.
B. Ouari