Dans le cadre de la célébration du double anniversaire du Printemps berbère 80 et du Printemps noir 2001, la maison de jeunes d’Iferhounène en collaboration avec les associations culturelles azar et tiziri ont organisé un riche programme d’activités culturelles depuis deux jours, le 21et 22 avril. Au menu, les organisateurs ont opté (jeudi) pour une riche exposition photos non stop, en plus d’une animation culturelle sur l’histoire berbère, pour la soirée, une projection film sur les événements du Printemps noir 2001, suivant d’une pièce théâtrale interprétée par la troupe théâtrale d’Iferhounène intitulé yenayi djeddi. Quant à la journée d’hier, les festivités se sont poursuivies avec une conférence débat sur l’histoire amazighe, animée par Saheb Karim. Les manifestations ont été clôturées par un gala artistique animé par plusieurs chanteurs kabyles dont Hamid Isaid, Ourabah Amar, Miloud…etc. Un organisateur nous a déclaré que «le printemps berbère est une forme de lutte pour les libertés, l’identité car c’est un repère incontournable dans la lutte des Algériens pour le recouvrement de leurs histoire amazighe». Par ailleurs, les lycéens de la même daïra ont également célébré cette date historique par plusieurs activités, exposition culturelle et sportifs et un gala artistique animé par des chanteurs amateurs de la région. «Gloire à nos martyrs qui ont sacrifié leurs vies pour notre identité amazighe et la démocratie. Il est de notre devoir de célébrer cette date historique chaque année», a dit un lycéen.
S. Samer