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"Il nous faut un autre créneau horaire pour les entraînements"

Rencontré lors d’une séance d’entraînement avec ses poussins et benjamins, Benahmed, membre fondateur et entraîneur de l’Olympique de Draâ El Mizan, a bien voulu répondre à nos questions. Dans cet entretien il nous parle de tout ce qui a trait à l’actualité de son équipe.

La Dépêche de Kabylie: Quelles sont vos ambitions en créant cette école de football?

Aissa Benahmed: Vous savez, quand on a été joueur, puis entraîneur des jeunes catégories, on ne peut, du jour au lendemain, quitter le milieu du football. Sachant qu’il y a beaucoup de jeunes qui ne sont pas encadrés, j’ai pris l’initiative, avec d’autres amis, pour créer ce CSA en 2007.

Actuellement, vous encadrez combien de jeunes?

Eh bien, environ cent vingt enfants, âgés de moins de quinze ans. Nous jouons au sein de la ligue des sports de la wilaya de Tizi-Ouzou. C’est juste de la formation. Nous avons vingt jeunes en équipe minime, cinquante benjamins et cinquante poussins. Pour ma part, je m’occupe des poussins et des benjamins, quant aux minimes, ils sont pris en charge par M. Bouabdellah Mustapha.

Quels moyens sont mis à la disposition de tous ces enfants?

En plus des subventions de l’APC et de la wilaya, les parents contribuent, à leur manière, à cette initiative. L’APC, par exemple nous assure le transport.

Comment trouvez-vous cette mission?

Oh! C’est passionnant de travailler avec les enfants, mais ce qui nous fatigue, surtout, c’est le manque d’infrastructures sportives. Vous voyez, nous n’avons que la demi-journée du vendredi pour s’entraîner au stade Mohamed Boumghar. Et puis, entraîner et encadrer cent vingt enfants sur une moitié du terrain n’est pas du tout une chose aisée. Nous appelons les autorités locales à nous programmer un autre créneau en un autre jour. Par exemple, le mardi soir. Le stade est mis, prioritairement, à la disposition de l’EDEM et l’ESDEM, et nous demandons que l’on nous accorde, à nous aussi, plus de créneaux.

Et en conclusion?

Ce n’est pas facile, pour un enfant de dix ans, de s’entraîner un vendredi matin et d’aller jouer le samedi. Ensuite, il faut dire que les responsables doivent donner beaucoup d’importance aux jeunes. Les écoles de football contribuent énormément au renforcement des équipes locales. Nous sommes la pépinière de l’Etoile et de l’Espérance. Il faudrait, donc, revoir de fond en comble la programmation des créneaux horaires au niveau du stade Chahid Mohamed Boumghar, car c’est la seule infrastructure existante pour le moment. Mais, je peux dire que je suis très satisfait de cette noble mission que je mène avec engouement et courage.

Entretien réalisé par Amar Ouramdane

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