319 milliards de centimes pour l’agriculture

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L’enveloppe allouée pour le secteur de l’agriculture dans la wilaya de Tizi Ouzou est de l’ordre de 319 milliards de centimes, a indiqué hier le directeur des services agricoles de la wilaya, M. Nacer Ayad. « Une véritable dynamique a été opérée dans le secteur, depuis le lancement des différents programmes agricoles, ayant comme objectif de relancer l’agriculture », ajoute le directeur. Cette conséquente somme concerne tous les dispositifs d’aide mis en œuvre par l’Etat. Parmi ces programmes figure, le Plan de proximité pour le développement rural (PPDR), qui a permis, en jeu de temps, aux citoyens des régions à vocation agricole de se stabiliser et d’investir dans leur localité. Pour ce programme, les pouvoirs publics ont dégagé la somme de 70 milliards de centimes pour la réalisation de pas moins de vingt projets, individuels ou collectifs. Cette aide touchera également 1 000 ménages, 11 000 personnes ont bénéficié des avantages du Fonds national du développement rural et agricole (FNDRA). Dans le cadre de l’aide à l’autoconstruction de logements ruraux, la direction a octroyé 5 600 aides aux personnes qui remplissent les conditions requises. Une enveloppe de 184 milliards a été dégagée pour venir en aide aux catégories démunies. Le directeur a déclaré que 120 milliards ont été consommés, soit 65 % du budget. Sur un autre registre, le Plan sectoriel de développement (PSD) a réservé pour le secteur de l’agriculture pour la réalisation de 17 opérations. Concernant l’infrastructure routière intégrée dans ce secteur, M. Ayad a déclaré que sur les 400 kilomètres de pistes agricoles que compte concrétiser sa direction, 50 % sont en cours d’achèvement. Un expert du secteur agricole a tenu à préciser « qu’il y a une relation corrélatif entre le développement local et la réconciliation nationale ». L’orateur dira que l’objectif du programme du développement rural vise à concrétiser la réconciliation chez les catégories les plus larges : « La prise en charge par l’Etat de ces citoyens est aussi une autre forme de réconciliation », dira-t-il. Pour étayer ses propos l’orateur dira que beaucoup de villageois de Sidi-Namaâne, qui ont souffert durant la décennie rouge des affres du terrorisme, ont retrouvé leur champ et près grâce aux différentes formules d’aide destinées aux ouvriers agricoles et leurs familles.

M. Aït Frawsen

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