Des athlètes crient à l’injustice

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En dépit des sacrifices consentis par de nombreux cadres sportifs dans la wilaya de Tizi-Ouzou afin de propulser le karaté koshiki, certains comportements et attitudes au sein de la commission chargée du suivi de cette discipline, ont cassé l’élan et même brisé la carrière de jeunes pris en charge par des clubs amateurs. A titre d’exemple, les clubs de Tizi Ameur, dans la commune de Aïn Zaouïa, et ceux de Berkouka, dans la commune de Maâtkas, ont été victimes d’injustices allant jusqu’à priver des athlètes sélectionnés en équipe nationale, de participer au Championnat du monde. A l’images de ces sportifs qui ont obtenu des visas pour le japon, toutefois et à la surprise générale, les sésames obtenus pour aller au pays du soleil levant, se sont avérés une arnaque des membres de la commission du Koshiki, du moins les plus influents d’entre eux. Cette épisode malheureux pour les athlètes de l’élite en particulier et la discipline en général, n’est qu’un petit signe du manque de sérieux, affirme un membre de la commission d’arbitrage, Arezki Nezlioui, qui exerce aussi la fonction d’entraîneur au sein du club qu’il a créé à Boumahni au moment où la discipline était connue seulement en Kabylie. Et d’ajouter : «A cause de ces personnes irresponsables, des clubs et des athlètes sont pris en otage après une période faste, ou l’on parvenait avec peu de moyens à organiser des compétitions nationales d’un niveau mondial, pour laisser place au demeurant à une autre période marquée par le gel des activités». A signaler que dernièrement, la presse a révélé un scandale lié à des séjours effectués à l’étranger, mais qui ont profité à des athlètes inconnus de l’élite nationale, avec la complicité des membres de la commission Koshiki.

M. Haddadi

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