l La rentrée scolaire, cet événement national de premier plan, est une occasion pour nous, “correspondants de province”, d’aller à la rencontre de directeurs d’écoles primaires des villages les plus reculés afin de nous enquérir de la situation de ces établissements oubliés par la tutelle, même si leur existence sur la carte scolaire reste incontestée. C’est ainsi qu’au niveau de l’école primaire d’Ait Amar, dans la commune d’Ait Bouaddou, persiste un problème et non des moindres, pour lequel l’autorité n’a pas trouvé de solution en dépit de différentes doléances envoyées aux autorités concernées. Il s’agit de l’épineux problème de logement auquel sont confrontés les enseignants de cette école qui font une navette quotidienne de plus de 10 km pour rejoindre leur classe. Le directeur de cette école, M. Takilt Merzouk, ne demande ni programme AADL pour son école ni des quotas de logements auprès des HLM. Il demande simplement de libérer les 5 logements de fonction inoccupés depuis plusieurs années et que les bénéficiaires ont fermés après avoir, soit bénéficié de cette commodité ailleurs ou ayant occupé des habitations familiales au sein même du village où se situe l’école.
M. Ouanèche
