L’absence d’une décharge digne de ce nom est l’un des sérieux problèmes de la localité de Tizi N’Tléta. A défaut de bacs à ordures, les citoyens jettent leurs ordures anarchiquement et partout, envahissant tous les recoins du chef lieu et des villages, le constat est vraiment abominable. En effet, ces tas de détritus ménagers, accumulés depuis plus de trois semaines et jonchant les trottoirs dans différents endroits de la commune, suscitent autant de soucis que de désagréments à la population, mettant cette dernière face au risques de maladies tout en donnant au paysage un aspect des plus laids. A la moindre averse, le camion de ramassage ne peut entrer à l intérieur de la décharge érigée au chef-lieu, du fait du terrain argileux de ladite décharge. Ainsi, la collecte d’ordures ne s’est pas faite depuis plus de trois semaines, sans qu’une solution n’en soit trouvée. « Le ramassage d’ordures n’a pas eu lieu depuis plus de 20 jours et les bacs d’ordures, débordant de détritus en tous genre, n’ont pas suffit à absorber les quantités qui augmentent d’avantage de jour en jour. Cela crée une image désastreuse et pollue l’environnement, ce qui ne sera pas sans conséquence sur la santé du citoyen. C’est honteux de laisser cette situation pourrir ainsi », s’inquiètent les citoyens inquiets de cet état de fait, criant leurs ras le bol et sollicitant les autorités locales afin de trouver une solution à ce problème :« Nous ne comprenons pas pourquoi à chaque averse le même problème revient » regrette Hocine, un villageois de Cheurfa. Des dizaine de millions ont été dépensés pour l’aménagement de l’axe menant vers l’intérieur de la décharge, mais le terrain s’affaisse à chaque tombée de pluie : « Nous avons dépensé plus de trente millions de centimes pour le revêtement de la route qui mène vers l’enceinte de cette décharge, hélas, le terrain est tellement boueux qu’il s’est affaissé de nouveau », déclare un élu. En outre, le projet d’une décharge contrôlée, qui peut vraiment régler cet épineux problème, s’impose dans cette localité pour en finir avec toutes ces décharges sauvages qui ne cessent de se multiplier.
M. Zerbout