Les habitants du village Tamourth Ouzamour, situé à quelques trois kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la commune de M’chedallah dont elle relève administrativement, ne cessent de saisir à travers leurs représentants les élus municipaux, quant au revêtement des routes et autres ruelles du village. Toujours en terre battue, leur état s’est davantage dégradé depuis le passage du réseau du gaz naturel, il y a plus d’une année. Elles deviennent impraticables à la moindre averse. Ceux qui souffrent le plus de cette situation, sont les petits écoliers scolarisés dans l’unique école primaire du village. Ces derniers se retrouvent contraints de patauger dans la boue, pour rejoindre les bancs de classe. Les taxieurs et autres transporteurs de voyageurs n’acceptent que rarement de les emprunter, arguant leur refus par l’état lamentable de ces routes. Rappelons par ailleurs, que ces mêmes villageois ont déjà procédé à des actions de protestation, pour réclamer une meilleure prise en charge de ces routes, ainsi que d’autres revendications ayant trait au développement local, comme la réfection du réseau de l’éclairage public et celui de l’eau potable. En attendant que les responsables locaux ne se penchent sur le cas de ces routes ainsi que sur les autres revendications, les villageois doivent prendre leur mal en patience et attendre des jours meilleurs.
Nadia Hamani