La ville de Dellys, 60 km à l’est de Boumerdès, a été encore une fois, le théâtre d’un attentat terroriste qui a coûté la vie à un jeune homme, nommé Mezhoudi Aziouz.
L’acte ignoble a eu lieu, vers 9h00, non loin de l’hôtel Beau Rivage, à quelques mètres d’une banque de développement rural (BADR). Ce jeune villageois, âgé de 36 ans, venait de quitter son domicile parental à bord d’une moto lorsqu’il fut surpris par les rafales d’armes automatiques d’un groupuscule terroriste, ne lui laissant aucune chance de survie. Profitant de la panique qui s’ensuivit, les assaillants au nombre indéterminé ont pris la fuite, avant l’intervention d’une brigade locale de la sûreté urbaine, a-t-on indiqué.
Fortement estimé par la population, Aziouz Mezhoudi, employé occasionnel au petit port de Dellys, avait participé à sa manière, ces dernières années, dans la lutte contre le terrorisme, aux côtés des services locaux de sécurité.
Durant l’été 2010, pour l’exemple, il avait pris part, a-t-on rappelé ,à l’opération militaire qui s’est soldée par l’élimination d’au moins trois terroristes au massif avoisinant de Mazer. Attribué à un commando de la phalange islamiste d’El Ansar, son assassinat survient, moins de deux jours après l’attentat de même type ayant coûté la vie à un villageois, dans la commune voisine de Baghlia. Toute baisse de vigilance peut-être encore diaboliquement exploitée par l’hydre islamiste, ici et partout ailleurs. Un population avertie en vaut deux.
Salim Haddou