L’urne fatale

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l La seule opération démocratique et qui tranche très précisément sur les forces des partis politiques, est indéniablement le vote où l’urne dégage un net verdict. Le président Bouteflika a lancé un défi aux partis politiques, d’accepter la compétition dans la loyauté et d’être respectueux des résultats. Le FFS et le RCD, qui ont habitué les populations de la région à des rejets et des boycotts des échéances électorales, quand cela ne se fait pas à deux, il est alternativement opéré ou le FS participe et le RCD boycotte et vice-versa. Bouteflika somme ces partis de le rivaliser dans l’urne, et que le meilleur gagne. Car, dira-t-il, la région a trop souffert de l’isolement et du laisser aller, dont les premiers responsables de la gabegie est sans ambages, renvoie aux représentations politiques. La Kabylie va de régression en régression, il est temps qu’elle se secoue pour mieux situer ses intérêts et obtenir sa part de développement. Ce ne sera jamais sur fond d’agitation ou de turbulences que les volontés de construction pourront avoir la latitude d’agir, mais au contraire toutes les initiatives profitables et utiles à la région, s’éclipseront. En ce sens, le président Bouteflika rassure les milliers de citoyens présents, que l’argent existe et des projets seront lancés pour peu que la stabilité et la sérénité s’installent.

Khaled Zahem

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