Suite au mouvement de protestation des architectes qui ont tenu un sit-in devant le siège de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de la wilaya de Tizi-ouzou le 04 mai dernier, la direction tient à apporter quelques précisions.
L’OPGI précise d’abord, dans un écrit parvenu à notre rédaction ,que concernant la couverture contractuelle des bureaux d’études » tous les contrats déposés sont traités par les services de l’office au fur et à mesure et que cette situation tend à disparaître « .
Pour ce qui est de la négociation des honoraires des soumissions des bureaux d’études classés premiers » elle a été menée après évaluation des offres conformément à l’article 48 du décret 02-250. Motivée par le seul souci de la recherche des conditions les plus adéquates aux objectifs assignés au service contractant dans le cadre de sa mission « , note la même direction. Les honoraires retenus après négociation demeurent est- il écrit dans le même document » dans la fourchette fixée par l’arrêté interministériel quoique la circulaire d’application de cet arrêté portant modalités d’exercices et de rémunération de la maîtrise d’œuvre en bâtiment, prévoit explicitement la possibilité d’aller en deçà des limites inférieurs proposées parc le barème et ce, dans le cadre d’une saine concurrence destinée à optimiser le rapports qualité coût des ouvrages publics. A ce sujet, l’OPGI assure » n’enregistrer aucun contentieux à ce propos « . Avant d’insister sur le fait qu’ » un seul recours a été introduit et a été traité séance tenante « . Ceci avant d’inviter les bureaux d’études protestataires à introduire leurs recours » si recours il y a conformément à la réglementation en vigueur, le maître de l’ouvrage se fera un devoir d’étudier « . La direction de l’OPGI signale, enfin que toutes les procédures relatives à l’établissement des contrats des bureaux d’études sont mises en œuvre par l’Office conformément aux dispositifs réglementaires en vigueur
T. Ch.