La société et ses instances d’intermédiation

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Le Conseil national économique et social (CNES), sous la présidence de Mohamed Seghir Babès, prépare fiévreusement ce qui, officiellement, est appelé « Etats généraux de la société civile ». Ces assises seront tenues à partir du 14 au 16 juin 2011. L’on ne sait sur quels critères va se baser cet organisme consultatif pour aligner les noms des associations qui devront assister à ce forum. La seule chose que l’on sait dès à présent est que les partis politiques ne sont pas concernés. C’est une grande curiosité une originalité algérienne sans doute. Partout dans le monde, les partis- en dehors des échéances électorales auxquelles elles sont appelés à participer- sont considérés comme des ‘’pores’’ par lesquels la société respire ; ils sont censés participer à la pédagogie de la citoyenneté. Ils sont censés avoir leurs journaux, leur ‘’littérature’’ et communiquer avec la société.

La définition donnée par la Banque mondiale au concept de société civile est la suivante : « large éventail d’organisations non gouvernementales et à but non lucratif qui animent la vie publique, et défendent les intérêts et les valeurs de leurs membres ou autres, basés sur les considérations d’ordre éthique, culturel, politique, scientifique, religieux ou philanthropique : groupements communautaires, organisations non gouvernementales, syndicats, organisation de populations autochtones, organisations caritatives, groupements d’obédience religieuse, associations professionnelles et fondations privées ».

Sans aucun doute, les divers troubles à l’ordre public et la violence émeutière enregistrés au cours de ces dernières années, et singulièrement depuis janvier 2011, à travers le territoire national ont fait revisiter à certains hauts responsables de l’État et à des spécialistes en sciences sociales la grande thématique de la société civile en tant qu’instance espérée d’intermédiation et de dialogue. Cependant, dans un pays où les repères sociaux et culturels sont brouillés par la conjonction de plusieurs facteurs historiques, ce genre d’entreprise demeure souvent un vœu pieux. Même la charte signée en 2009 entre les deux communautés religieuses du M’Zab, ibadites et malékites, sous les auspices de certains notables de la région pour mettre fin à un conflit fratricide qui n’a que trop duré n’a pas eu l’heur de faire l’unanimité et de constituer une véritable alternative à la violence qui a connu son summum pendant l’année 2008. Au vu du discrédit qui a frappé une partie des anciens notables- du fait qu’ils ont ‘’pactisé’’ avec la rente et la corruption- la représentation symbolique de la société demeure fuyante et insaisissable, particulièrement pour une administration qui lésine sur l’effort et l’imagination. Souvent, l’on a affaire plus à des interférences parasitaires qu’à des interventions lucides censées s’appuyer sur la légitimité symbolique intériorisée par le corps social.

Mésalliance historique

Ce sont là des symptômes patents d’une ‘’mésalliance’’ historique entre l’État et la société et dont le processus de convergence prend du temps pour se cristalliser. En se voulant central, omnipotent et omniscient, l’État n’arrange pas les choses. Les liens, déjà distendus entre gouvernants et gouvernés, n’ont pas encore trouvé un moyen idéal de s’affirmer et de se bâtir sur des bases saines telles qu’elles sont véhiculées par exemple par les valeurs de la démocratie moderne. L’état d’hybridité entre les vieilles structures sociales qui ont produit leurs symboles, leurs notables et leurs modes de régulations, d’une part, et les schémas modernes d’organisation sociale supposant conscience civique et culture de la participation politique qui sont encore loin de nos horizons médiats, d’autre part, ne profite guère à la promotion de l’idée et des pratiques de ce qui est communément appelé société civile.

Bien avant la médiation judiciaire instaurée au cours de l’année 2009 et qui a pour objet de mener un travail de conciliation en direction de deux parties en conflit avant de laisser la justice se saisir de l’affaire, le pouvoir politique avait imaginé et mis en place au milieu des années 1990 une structure de médiation qui existe dans beaucoup d’autres pays et dont le titulaire et l’animateur porte le titre de Médiateur de la République. L’honneur en revint à feu Abdessalam Habachi, un homme connu pour son combat dans le Mouvement national. L’initiative louable de créer une telle fonction à l’intérieur de la pyramide institutionnelle a été vite diluée dans la machine bureaucratique puisque les requêtes de citoyens sont renvoyées, pour examen dit-on, vers les centres d’où est née l’obstruction. On se mord qulue part la queue en devenant, de ce fait, juge et partie à la fois.

L’intermédiation sociale a plutôt joué dans certaines wilayas où l’administration s’est fortement appuyée sur les anciennes structures sociales, les organisations tribales, que l’on a essayé de féconder et d’adapter pour de nouvelles tâches d’édification. Elles servent d’interfaces lorsque la négociation s’impose pour sauvegarder les intérêts de tous ; elles servent de ‘’zone tampon’’ et en même temps de canal de communication privilégié lorsque les conflits et les mésententes s’exacerbent entre les communautés et les pouvoirs publics ou entre les communautés elles-mêmes.

Depuis que l’impasse historique du modèle jacobin et omnipotent de l’État a été révélée au grand jour, et malgré les embûches d’un système qui essaye de se défendre contre les changements pourtant inscrits dans la nécessité historique, le rôle des populations dans la gestion de la cité et la voix de la société civile pour la consécration des droits ne cessent de prendre de l’ampleur. En tout cas, le pouvoir politique ne dispose plus de la même marge de manœuvre qu’il y a vingt ans pour faire valoir de force ses choix et ses visions pour prétendre ‘’gérer la société’’ à sa guise.

Entre les lenteurs et les hésitations de la transition économique et le manque de visibilité de la scène politique, nous avons la nette impression d’avoir affaire à une singulière similitude, somme toute explicable puisqu’elle relève d’une dialectique imparable qui fait que les secondes se nourrissent des premières et inversement. Le secteur informel- générant concurrence déloyale, grave évasion fiscale et risques pour la santé des citoyens- a trop régné en maître et risque de phagocyter l’économie structurée animée par une poignée de capitaines d’industrie à qui on n’hésite pas à mettre les bâtons dans les roues. Dans la sphère de l’activité politique, la vacuité et le ronronnement dans lesquels sont plongées la plupart des formations politiques et les instances élues (APN, Sénat), ont laissé place à une grande agitation périphérique qui alimente quotidiennement les commentaires de la presse et la vox populi. Ainsi, des personnes, des groupes, des coteries ou des clans informels sont présentés par comme étant parfois plus puissants, et surtout ayant plus de capacités de nuisance, que les structures et les instances officielles.

Sous-développement culturel et rente

L’ère officielle du pluralisme politique n’a pas pu donner lieu à une libération des énergies pour la formation d’une société civile digne de ce nom en Algérie. Il était plus facile, il y a vingt ans, de fonder un parti politique-il suffisait d’une déclaration signée par quiz personnes- que de constituer une association ou une fondation à caractère social, professionnel, culturel ou scientifique. L’intermède historique que vit l’Algérie depuis la fin du régime du parti unique n’a pas conduit nécessairement à l’éclaircissement des rôles des acteurs politiques, des opérateurs économiques et des représentants symboliques de la société (‘’symbolique’’ au sens positif du terme, ce qui signifie représentation idéologique et culturelle).

Il s’ensuit que, au cours de cette phase du long cheminement de la société civile vers une expression publique libre et autonome, une forme de ‘’parasitage’’ tente d’attiédir ses ardeurs et de freiner son mouvement. Les groupes d’intérêts, les associations satellitaires, les notabilités, tous ces fatras informels, jouent parfois des rôles et disposent d’influences autrement plus importantes que les organisations structurées.

Il est établi que le concept de sous-développement ne se limite pas à son acception économique. Ses ravages sont aussi et surtout à identifier et à déplorer dans la situation socioculturelle du pays et dans les pratiques politiques de ses gouvernants, de son élite et de ses élus. Ce qui complique et aggrave la position de l’Algérie par rapport à celle des autres pays sous-développés est incontestablement la nature des enjeux autour desquels gravitent une grande partie des acteurs politiques. La puissance de la rente pétrolière a conduit à une sorte de paralysie intellectuelle.

La crise que vit l’Algérie depuis l’explosion d’octobre 1988 est de type structurel. C’est une longue transition d’une économie administrée et rentière vers une économie de production. Si la transition avance à pas de tortue, c’est parce que le changement exigé par l’étape qualitative à laquelle aspire le pays ne peut pas se faire à coups de baguette magique ni par des formules incantatoires. Plus que des entreprises publiques à rationaliser et à mettre à niveau, plus que des efforts à fournir pour conférer pertinence et efficacité aux appareils de l’administration et de la justice, et au-delà des chiffres de réussite au baccalauréat à rehausser, c’est à des mentalités figées, à des comportements moulés dans la médiocrité et la corruption et à des attitudes rigides mues par le seul appât du gain que l’on a affaire.

Dès lors, il n’est pas étonnant que toute la machine des réformes économiques mise en branle depuis presque une décennie soit engluée dans la culture de l’approximation et de l’improvisation. En lançant les grands projets structurants inscrits dans les deux programmes quinquennaux marquant ses deux premiers mandats, le président de la République a certainement vu juste même si certaines réserves techniques, relatives à l’impréparation de nos entreprises de réalisation et à un déficit en matière d’études préalables, furent émises par des économistes ou des responsables même de l’Exécutif. Hormis ce ‘’plan Marshall’’ algérien, toutes les réformes de nature à générer de l’emploi, de la plus-value sociale et des richesses ont été longtemps mises sous le coude. Le climat d’investissement dans notre pays-politique du crédit, marché foncier, encadrement juridique (arbitrage, contentieux)- est jugé par les analystes les plus indulgents comme étant le plus dissuasif du bassin méditerranéen.

Ce n’est qu’au cours de ces derniers mois qu’un ‘’coup de fouet’’ commence à être donné par la révision de certains textes législatifs importants pour la bonne marche de l’économie nationale.

Les révolutions pacifiques de l’Europe de l’Est après la chute du mur de Berlin et d’autres expériences antérieures ont montré qu’aucune réforme économique ou politique ne peut être menée à bon port si les populations et leurs représentations symboliques sont ‘’mises au placard’’. La vision moderne de la bonne gouvernance réserve une place de choix à la société non seulement en tant que population/habitants, mais également comme valeurs culturelles et d’organisation.

Les schémas traditionnels toujours à l’œuvre

En effet, quel que soit le développement des structures et institutions officielles qui caractérisent l’État dans ses fonctions administratives régaliennes, la société particulièrement dans les pays non développés sur le plan industriel, continue à receler et faire fonctionner d’anciens schémas hérités des structures traditionnelles parallèlement à l’administration étatique. Cet underground social regroupe plusieurs formes en Algérie : tajmaât des villages kabyles, l’organisation des aârchs, l’assemblée des Beni M’Zab et d’autres formes moins médiatisées.

Au temps de la colonisation et pendant l’ère de l’indépendance, ces structures ont joué leur rôle social même si, dans leur fonctionnement, elles sont souvent gênées ou parasités par les structures officielles de l’administration. La symbiose entre les deux sphères ne peut visiblement avoir lieu qu’avec la démocratisation graduelle de la société et des institutions en vue de faire prendre en charge la gestion de la Cité par l’ensemble des acteurs.

La nécessité des structures traditionnelles de la société ne se révèle aux gestionnaires des institutions du pays que lorsqu’il y a conflit, contestations ou émeutes qui remettrent en cause l’ordre public. Cela se trouve vérifié dans plusieurs situations qu’a eu à connaître le pays au cours de ces dernières années. Dans la vallée du M’Zab, l’assemblée des notables (aïyène), a fait éviter la guerre civile à la ville de Bériane. Les aârchs de Kabylie, en dépit de toutes les manipulations postérieures dont ils ont fait l’objet, ont aussi joué un rôle de ‘’zone tampon’’ entre les services de sécurité chargés de la répression et les émeutiers du Printemps noir.

L’exemple de l’initiative du wali de Béchar, prise en 2006, de constituer un comité des sages-en fait des notables- pour ‘’contribuer à la résolution des problèmes des citoyens’’ dénote, si besoin est, du fossé de plus en plus béant séparant les populations des gestionnaires des affaires locales. Cette ultime solution a été en réalité dictée par le recours des habitants d’un quartier à l’émeute pour faire entendre leurs revendications. Si à Bechar cette méthode d’intermédiation a été formalisée par la volonté du premier magistrat de la wilaya, le même artifice est utilisé de façon plus discrète dans les autres régions pour ‘’assagir’’ les auteurs de ‘’jacqueries’’ urbaines dans une stratégie mêlant la carotte et le bâton.

Outils de la bonne gouvernance

La promotion d’une société civile organisé et responsable relève d’une nécessité absolue dans le cadre du processus de mise en place de la bonne gouvernance. C’est d’abord un des facteurs du développement humain identifié en tant que tel par les organisations et les instances internationale ; et c’est également une ‘’soupape’’ de sécurité dans les éventuels conflits qui mettraient en danger l’équilibre et la sécurité des populations et des communautés.

Entre la société politique et la société civile, les théoriciens de la démocratie ont entrevu des vases communicants supposés pouvoir ‘’pacifier’’ le fil généralement tendu entre gouvernants et gouvernés. Cette interaction entre le pouvoir politique et la société par le truchement des institutions élues et administratives est censée s’opérer dans un processus dialectique qui fait intervenir des représentations, des institutions et des territoires. Dans la plupart des pays en développement ou pauvres cette interaction est marquée par une tension permanente du fait d’une hégémonie centralisatrice du pouvoir politique, ce qui ne laisse presque aucune marge de manœuvre ni pour les populations d’une façon générale, ni a fortiori pour les organisations de la société civile. En Algérie, au moment où la population, le ‘’brin’’ de la société civile en formation et les opérateurs économiques misent sur une décentralisation accrue des structures de l’État pour libérer les initiatives locales, instaurer un équilibre régional en matière de développement économique et harmoniser la gestion des territoires, l’impression qui se dégage ne plaide apparemment pas pour une telle vision présentée, un certain moment, comme la solution idéale pour une gestion rationnelle des ressources et pour une véritable intégration nationale basée sur les spécificités régionales et la complémentarité dans l’ensemble national. Pourtant, suite à l’impasse historique du modèle jacobin et à une demande citoyenne exprimée parfois dans la violence, des lueurs d’espoir commençaient à poindre lorsque, au début des années 2000, les programmes sectoriels de développement ont été déconcentrés et confiés à la gestion des wilayas.

De même, le projet de la nouvelle division administrative du territoire révélé en catimini en 2006 par le ministère de l’Intérieur est en train d’être remis en cause. L’ancien ministre délégué aux Collectivités locales (et actuel ministre de l’Intérieur), avait fait état, en 2010, du gel du projet de la nouvelle division administrative du territoire. Les défenseurs de ce projet ont espéré parallèlement à la création de nouvelles wilayas, un accompagnement par de mesures hardies en matière de décentralisation, une occasion de réhabiliter la société civile et les missions des élues. Ces dernières sont naturellement tributaires des codes de la communes et de la wilaya. Le premier, dont l’amendement a été obtenu aux forceps en avril 2011, sera mis en application par les assemblées qui seront issues des élections communales de 2012. Le second, la code de wilaya, est aussi promis à une réforme dont on ignore encore l’échéance.

En tout cas, avec la configuration actuelle des structures de l’État, la relation entre gouvernés et gouvernants a tendance à s’inscrire dans une logique de tension. Et aucune interface, aussi savamment concoctée qu’elle soit, ne peut suppléer au déficit d’organisation et de management et à l’absence d’une société civile forte et autonome.

La faible structuration du mouvement associatif en Algérie- et ce, malgré le nombre impressionnant d’associations, des milliers, enregistrées au niveau du ministère de l’Intérieur et des directions de la réglementation et des affaires générales des wilayas-est une donnée irrécusable qui se vérifie sur le terrain.

Le débat sur la question du rôle et de la place de la société civile dans le système de gouvernance en Algérie n’a pas dépassé le seuil de certaines rédactions de journaux ou de colloques restreints. Le bilan du rôle et de l’efficacité des associations créées dans le cadre de la loi de 1990 n’a pas encore été établi deux décennies après son entrée en vigueur.

Eu égard à des problèmes rencontrés sur le terrain (administration, financement, rigidité des structures,…) qui ont empêché l’émergence de la société en tant qu’acteur émancipé capable, à terme et par une sereine évolution, d’alimenter la société politique en personnels et en idées, l’expression ‘’société civile’’ a fini par avoir un destin plutôt exotique que réellement ancré dans notre vécu quotidien. Sur le plan pédagogique et médiatique, presque aucune institution n’a joué le rôle qui lui est dévolu pour travailler à l’émergence d’une véritable société civile. À l’école, les cours d’éducation civique et les disciplines des sciences humaines sont les plus détestés par les écoliers en raison de leur caractère rébarbatif et archaïque. La télévision n’a souvent valorisé que les associations satellites de l’administration, souvent candidates aux subventions-prébendes.

C’est plutôt en dehors des carcans bureaucratiques que des regroupements humains ont essayé de jouer le rôle de relais sociaux ou culturels des populations qui, politiquement et administrativement, se trouvent quelque part ‘’orphelines’’ du fait que les ressorts de la gouvernance n’ont pas joué ou ont plutôt joué en leur défaveur.

Le concept de société civile, concept forgé il y a plus d’un siècle dans le feu des luttes pour l’émancipation citoyenne, les libertés publiques et la promotion sociale consacra la montée en force des individus et des groupes sous forme de mouvement en contre-pouvoir aux éventuels excès de l’État- nouveau Léviathan, selon Thomas Hobbes- et du prince.

Malgré un déficit flagrant dans la culture de la société civile en Algérie, des tentatives de structuration et d’organisation de la société en dehors des schémas officiels ont pu être menées. Les résultats sont assurément inégaux et un certain flottement est nécessairement présent du fait de la raideur de l’administration et de l’inhibition des mentalités.

Au quartier de Sidi Salem de Annaba d’où est partie la première expédition de harragas algériens en 2006, il a été constituée une association de lutte contra l’immigration clandestine. Les parents de harragas, désemparés et meurtris, et d’autres personnes touchées par ce grave phénomène social gravissime tiennent à ce que le cycle infernal d’évasion, de naufrage et de mort cesse pour la jeunesse annabie

De même, des parents de harragas des villes côtières du pays ont saisi les autorités et même l’ambassadeur algérien à Tunis pour les interroger sur le sort de leurs enfants qui ont pris le large et qui seraient arrêtées par les services de sécurité tunisiens. Les informations et les rumeurs courant dans les quartiers populaires sur les naufrages, réels ou présumés, l’emprisonnement des personnes arrivées en Europe et l’éventualité d’incinération des corps de cadavres repêchés (particulièrement en Espagne) ont poussé les parents de harragas à s’organiser davantage pour devenir un interlocutoire écouté par les pouvoirs publics.

Ces péripéties peu glorieuses de la vie de nos jeunes ont été à l’origine d’un mouvement, certes initié par leurs parents, mais qui a gagné en sympathie en solidarité. C’est un exemple d’une saine réaction de la société capable de secouer les consciences et d’imposer un débat dans nos instituions administratives et élues sur la politique de la jeunesse.

Amar Naït Messaoud

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