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Les résultats des recours tardent à venir

La gestion du dossier du logement social dans la daïra de Boghni, ne se déroule pas de la manière souhaitée par les habitants de la circonscription, notamment ceux du chef-lieu de la commune. En témoigne, la dernière attribution de 98 logements sociaux, avant même l’achèvement des travaux dans deux sites différents, à savoir Tirmitine et Ichiouache, deux zones d’extension urbaine, devenues au fil des dernières années des terrains d’exécution des différents programmes de logements dans la commune. En effet, la liste des bénéficiaires, établie depuis presque une année, a eu comme effet immédiat une réaction hostile de la part de plusieurs demandeurs se considérant pour des laissés pour compte, plus particulièrement les mal logés du quartier des Anassers, soumis à des conditions précaires, d’autant plus qu’il s’agit de cas, connu et reconnu par les autorités, de familles qui vivent dans des habitations menaçant ruine depuis plus de trois décennies. Appelées à suivre la voie réglementaire, de nombreuses familles ont adressé des recours, soit pour remettre en cause l’ordre de mérite dans l’attribution, soit pour revoir les critères de sélection des bénéficiaires. Depuis, tout en sentant que les choses se font dans l’opacité puisque à ce jour les résultats de l’étude des recours ne sont pas connus, des voix commencent à s’élever pour revendiquer plus de transparence, du moins pour savoir si les recours ont abouti. En ce sens, il faut savoir que, conformément aux dernières instructions des hautes autorités de l’état, la remise des décisions d’attribution des logements attribués a débuté mais sans pour autant savoir si le dossier, dans son ensemble, a été clos par la commission de recours de la wilaya. Les règles de transparence exigent qu’avant de procéder à la délivrance des décisions, il faut d’abord assainir la liste des attributaires. De ce fait, il est du droit des demandeurs des logements sociaux de réclamer l’affichage de la liste complète des bénéficiaires, car enfin de compte, avec de tels agissements, on ne fait que retarder la contestation

M. F.

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