Les encouragements de l’Etat en direction des agriculteurs pour la création d’activités génératrices de revenus dans les zones enclavées, notamment montagneuses aux reliefs accidentés, ont touché bon nombre de personnes notamment des jeunes qui renoncent à l’idée de partir ailleurs en n’hésitant pas à s’investir dans les activités agricoles. Une politique de l’Etat pour mettre fin à l’exode rural qui commence assurément à avoir de l’effet. Ont été ainsi réalisés des captages de sources et des forages de puits pour l’irrigation des cultures maraîchères et arboricoles. Comme le relief est accidenté ont été également réalisées des plantations d’oliviers, de figuiers et d’autres arbres fruitiers. Dans le domaine de la production animale, beaucoup de jeunes ont créé de petites unités d’élevage bovins, ovins et caprins. D’autres, avec plus de moyens, créent des poulaillers pour l’élevage du poulet de chair, de la poule pondeuse, de la dinde, de la caille, etc. L’apiculture aussi connaît ces dernières années un développement fulgurant grâce à l’implication des jeunes qui s’investissent dans ce créneau jugé porteur et ne nécessitant pas une présence permanente du promoteur et beaucoup de moyens. Les instituts d’agronomie sont aussi de la partie en dispensant des formations de courtes durées financées par l’Etat. Leurs techniciens qui pilotent ces formations assurent même des sorties sur le terrain. Ils interviennent pour conseiller et orienter les jeunes vers des activités source de revenus, adaptées aux reliefs, au climat et aux savoir-faire dans l’agriculture de montagne. Cette année de larges périmètres de terre incultes ont été mis en valeur. L’olivier est toujours à l’honneur dans une région où il occupe une place prépondérante depuis la nuit des temps. Les plantations de jeunes plants d’oliviers effectuées en hiver, sont complétées par les greffages des plants d’oléastres (azebouj) dont la campagne qui a démarré en début mars tire à sa fin. Ces opérations visent à multiplier les effectifs des vergers oléicoles. Etat a accordé pour la wilaya de Béjaïa 50 000 sujets à réaliser durant le quinquennat 2010/2014. L’apiculture aussi est en net développement cette année. La période pour le remplissage des ruches d’abeilles vient de commencer. Un apiculteur expérimenté ou qui a reçu une formation dans le domaine s’en passe de l’achat de nouvelles ruches pour l’accroissement de son unité. Il extrait une partie des abeilles dans une ruche bien pleine pour la mettre dans une ruche vide et le tour est joué ou il capture carrément un essaim pour le mettre dans une ruche. A travers ces soutiens pour l’agriculture, l’Etat pense-t-il déjà à développer l’or vert en prévision de remplacement de l’or noir ?
L. B.
