Ils sont plusieurs dizaines d’enfants, résidant au village Chikh Left dans la commune d’Ahnif, qui sont exposés à un danger de mort certain en se rendant à l’école. Ces chérubins sont scolarisés dans une école primaire située au chef-lieu communal, à environs 4 km du village, une distance que ces bambins, faute de ramassage scolaire, sont contraints, qu’il pleuve ou qu’il vente, de parcourir à pied, deux voire trois fois par jour en s’exposant ainsi au danger d’accidents. En plus, l’unique route reliant le village à l’école est un tronçon de la sinistre RN5 réputée pour le nombre d’accidents élevé qui y surviennent. Ledit tronçon n’est même pas équipé de ralentisseurs qui obligeraient les automobilistes et autres camionneurs de réduire leur vitesse, ni même de plaques de signalisation indiquant la présence d’école par ici. Les villageois, en général, et les parents d’élèves, en particuliers, ne sont pas restés de marbre devant ce danger qui guette quotidiennement leurs progénitures. Ils ont, à maintes reprises, sollicité les autorités compétentes afin de sécuriser ce tronçon par des ralentisseurs et des plaques de signalisation, mais leurs doléances sont restées lettre morte. Rappelons, en outre, que les habitants de Chikh Left ont récemment fermé ce tronçon de la RN 05 qui traverse leur localité pour exiger une meilleure prise en charge dans le cadre du développement local. La matérialisation de la pose de dos d’âne, sur ledit tronçon, figurait parmi les points soulignés par les villageois, dans une plate forme de revendications remise aux responsables concernés, à la faveur de cette action de mécontentement. Un appel de détresse est donc lancé à l’égard des responsables afin de se pencher, dans les meilleurs délais, sur cette situation qui met en danger de mort plusieurs dizaines d’enfants.
N. H.