La grève déclenchée depuis plus d’une semaine, par les travailleurs de la commune de Kherrata suite à l’appel du conseil national du secteur des communes affilié au syndicat national des personnels de l’administration publique (SNAPAP) a paralysé plusieurs services et les citoyens sont dans l’expectative et ne savent plus à qui s’adresser ni à quel saint se vouer. En effet, cette grève illimitée commence à se faire sentir auprès des usagers.
Les avenues et quartiers sont jonchés de détritus et autres immondices, offrant ainsi un spectacle des plus désolants. Aussi et en plus de ces ordures qui s’étalent un peu partout sur les artères de la ville, transformées en un dépotoir à ciel ouvert, les différents services de l’APC sont restés en suspens et les travailleurs aux abonnés absents, condamnant ainsi les citoyens à se rendre à l’évidence et s’y soumettre.
Il est à signaler que plusieurs personnes qu’on a rencontrées sont dans l’embarras et leur crainte est grande surtout lorsque l’ on sait que leurs enfants vont passer des examens nécessitant la délivrance de cartes d’identités nationales. Cette situation est certes pénalisante et influera beaucoup sur la vie des habitants mais le droit à la grève est garanti par la loi et l’état doit se pencher sérieusement vers cette catégorie de travailleurs laquelle, faut-il le signaler, vit dans des conditions des plus difficiles.
S. Chenouf

