Un débit de boissons incendié à Ireza

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Aussitôt rouvert, aussitôt incendié ! Des habitants du village Ireza, relevant de la commune d’Oued Ghir, plus d’une centaine selon une source locale, ont pris d’assaut, durant la nuit de lundi dernier, aux environs de 21 h, un débit de boissons alcoolisées, sis dans leur village, sur la RN 12, et l’ont entièrement incendié

Ce débit de boissons venait juste de rouvrir ses portes, ce jour-là à 13 h de l’après midi, selon son propriétaire, après une ferméture d’environ deux mois, suite à un acte similaire perpétré par ces même habitants.

Pour rappel, ces citoyens qui considèrent cette buvette comme « source de mal » dans leur localité l’ont légèrement saccagée le 16 mars dernier. Cette fois-ci, les dégâts sont importants. Selon Aît Meziane Djamel, le propriétaire de ce commerce, qui a loué ce local où il exerce, affirme que, « depuis 1995 », la perte s’élève « à 2 millions de dinars, si ce n’est pas plus, et cela sans compter la dégradation du local ». En tout, dix réfrigérateurs et une quantité importante de marchandises qui sont partis ainsi en fumée, ajoute la même source.

Alerté la brigade de la Gendarmerie de Oued Ghir et celle de Béjaia se sont déplacées sur les lieux de l’incident, aux environs de 22 h, pour constater les dégâts. Il a fallu plus de deux heures aux sapeurs pompiers de Béjaîa, qui se sont dépêchés sur les lieux, pour venir à bout des flammes qui ont entièrement embrasé ce débit de boissons. Notre interlocuteur qui dit avoir déposé plainte contre des auteurs de cet acte, déplore « l’absence totale de l’Etat ».

« Je suis en règle, j’ai avisé les autorités de la réouverture de mon commerce, mes travailleurs sont assurés et je n’ai pas de problèmes avec la gendarmerie, toutefois l’Etat est absent », a-t-il indiqué. Il est à noter que les habitants d’Ireza ont déjà par le passé demandé à maintes fois, et par des pétitions, vu le climat d’insécurité qui règne dans cette localité aux autorités concernées d’intervenir en vue de la fermeture de ce débit de boissons mais en vain.

Boualem Slimani

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