L’Histoire en prose

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Edité en DVD, au début de cette année 2011, Isefra N’Tegrawla de Dda Ahcene Begriche, est ce retour aux sources de l’histoire pour s’abreuver des réalités qui ont marqué le pays depuis l’ère romaine jusqu’à la guerre de libération.

Dda Ahcene, en amoureux du verbe souple et clairvoyant, anime de rimes des images réelles tirées de l’histoire de l’Algérie depuis l’époque romaine jusqu’à la guerre de libération. Il retrace, dans ce documentaire agrémenté de poésie, toutes les époques qu’ont vécu les Amazighs depuis la nuit des temps, pour aboutir à la guerre menée par les algériens contre l’oppression coloniale.

Toutes les dates importantes de l’histoire ont été revisitées, comme les soulèvements populaires, les grandes batailles qui ont marqué la grande marche de l’Algérie durant toute son histoire tumultueuse et agitée. « Ce documentaire retrace un vécu avec des images réelles », a-t-il assuré.

A travers ses vers, Dda Ahcene Begriche déclame des vérités et des réalités vécues qu’il immortalise dans une composition poétique des plus ardentes.

Sans démagogie ni idéologie, Dda Ahcene raconte d’abord un vécu. Témoin, du moins de la période coloniale, il se remémore, à travers ses poèmes, les affres et les souffrances endurées durant cette période. Il met aussi en avant l’engagement contre la barbarie coloniale avec le soulèvement des opprimés contre l’oppresseur.

Originaire de Aqerru N Buyaala, du coté de Mekla, Dda Ahcene Begriche, ce voyageur, a déjà enregistré 446 poèmes à l’ONDA. Ce maître d’hôtel en retraite ne lésine pas sur les idées. Pour ainsi dire, tous ses poèmes seront publiés dans trois recueils qui verront le jour incessamment. Il compose essentiellement sur la révolution et l’identité sans omettre ses poèmes sur l’environnement et le social. Lors d’une discussion en aparté Dda Ahcene voulait rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui défendent l’identité et l’amazighité. Il rend hommage au HCA «qui me donne souvent l’occasion de me déplacer à travers le pays et, surtout, de rencontrer des gens de divers horizons ».

A propos de son documentaire, il rend hommage au personnel du Musée d’El Moudjahid de Tizi-Ouzou.

M. M.

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