A Draâ El Mizan, nombreux sont les foyers pour jeunes qui ont été réalisés à coup de milliards de centimes, mais sans servir presque à rien. Dans cette commune, quatre foyers pour jeunes sont réceptionnés. Si ces infrastructures sont encore bien entretenues et protégées des dégradations, c’est grâce à l’APC qui les sécurise en mettant à leur disposition des gardiens. Quant à leur rentabilité elle n’est pas totale. Pourtant, ils peuvent rendre d’innombrables services aux jeunes en matière de formation et d’activités. La plupart de ces foyers pour jeunes sont gérés par des associations. Celles-ci, manquant d’expérience et de moyens humains, finissent par s’en désister. Pour qu’ils accomplissent la mission pour laquelle ils existent, il leur faudrait un personnel d’encadrement qualifié. « Soit ils seront pris en charge par la direction de la culture ou celle de la jeunesse et des sports », nous a confié un acteur du mouvement associatif. Et de préciser: » une association ne pourra pas répondre aux aspirations des jeunes quelque soit la volonté de ses membres. Car, il y a toujours des préférences pour certains mouvements au détriment des autres, mais lorsque le responsable est désigné par une direction compétente, il doit lui rendre compte et il doit aussi avoir un planning d’activités soumis à sa tutelle. Je pense qu’il faut donc revoir la gestion de ces foyers pour jeunes. Et ce problème n’est pas spécifique à Draâ El Mizan, il est relevé dans toutes les communes de la wilaya pour ne pas dire peut être à l’échelle nationale », a conclu notre interlocuteur. A Maâmar, à titre d’exemple, on peut dire que le foyer pour jeunes fonctionne tout de même de manière régulière. « A quand un personnel qualifié pour toutes les structures de jeunesse? », s’interroge-t-on.
Amar Ouramdane