L’anarchie règne et c’est le moins que l’on puisse dire en constatant les travaux en cours de la réalisation d’un tronçon de 1 200 m reliant les routes menant à Ahl El Ksar et Ouled Rached.
Un tronçon qui traverse le village de Taghzout. Lors de sa visite le 22 octobre 2009, le wali de Bouira avait alors donné le coup d’envoi des travaux ce jour-là même. Plus de 19 millions de dinars ont été requis pour ce projet pour un délai de 4 mois. Cela fait plus d’une année et demi et l’achèvement des travaux est relégué aux calendes grecques ! Les habitants avaient déjà obligé l’entreprise en charge de ce projet d’interrompre les travaux car jugés anarchiques. Ce n’était qu’en présence du P/APC et des services techniques et des représentants du village qu’un terrain d’entente avait été trouvé. L’entrepreneur s’était alors engagé à respecter la qualité et le délai de la réalisation des travaux. Cependant, des mois sont passés et les travaux avancent à pas de tortue. Pis encore, les dernières pluies ont compliqué davantage ces travaux médiocres. Les citoyens se demandent «si le wali qui a inauguré le début des travaux est au courant de ce retard accumulé», nous dira un habitant. Serait-il possible que la réalisation d’un projet soumissionné pour quatre mois accuse, à l’insu des autorités, un retard de plus de 18 mois? Que font alors les services techniques chargés du contrôle des travaux ? Dans l’attente de «l’intervention» du premier responsable de la wilaya, ces villageois qui n’ont d’autre choix que de patienter, n’excluent pas d’interrompre les travaux pour attirer l’attention des responsables concernés.
L. M.