En collaboration avec l’Office des établissements de jeunes, de la direction de la Jeunesse et des Sport, de la direction de la Culture de Tizi-Ouzou, de l’APW et de la commune Mechtras, la maison de jeunes organisera du 2 au 4 juin prochains la cinquième édition de son Festival de la chanson moderne.
A cet effet un riche programme est concocté pour satisfaire tous les goûts. En plus de la chanson moderne pour laquelle des groupes de renom sont conviés, il est aussi question de plusieurs activités culturelles qui ne manqueront certainement pas d’attirer les grandes foules. A ce sujet, M. Larbani, le directeur de l’établissement notera : «Cette cinquième édition sera l’occasion pour nous de prouver que même sans grands moyens et sans une véritable infrastructure, nous pouvons accomplir de grandes choses. Nous espérons par là attirer l’attention des instances concernées et qu’enfin on puisse jouir de moyens et d’une vraie maison de jeunes dont on parle depuis des mois et qui n’est toujours pas lancée, en vue de pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Pour le moment, nous nous contentons de trop peu de choses et d’une ancienne caserne coloniale. Cela ne nous empêche pas de persévérer à longueur d’année». En effet, cette maison de jeunes, est l’une des rares à activer régulièrement et correctement dans le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. En plus des activités quotidiennes, les encadreurs et les éducateurs de cette école parce que s’en est vraiment une, ne ratent aucun événement. Des campagnes de sensibilisation, des tournois sportifs, du théâtre, la célébration des grands événements locaux, nationaux et même internationaux et des sorties pour les adhérents sont régulièrement programmés. C’est dire que ces jeunes encadreurs méritent de bénéficier de soutien et d’une maison de jeunes digne de ce nom.
Après le défilé traditionnel où les participants auront à sillonner la principale artère de la ville de Mechtras et la cérémonie d’ouverture qui aura lieu le 2 juin à la maison de jeunes, il sera donné l’occasion à la chorale de l’association Tafat d’Assi Youcef et au groupe moderne de la maison organisatrice d’ouvrir le bal. A 17 heures de la même journée, les maisons de jeunes de Aïn El Hammam, Mekla et Iferhounène chaufferont davantage le festival par de nombreuses chansons modernes, avant de céder la place au chanteur engagé Ali Idheflawen égayer les nostalgiques des années 70 et 80. L’ambiance sera à coup sûr garantie. Il est à rappeler que pendant toute la durée du festival, des expositions de livres, d’instruments de musique, de sculpture, de proverbes, de photos, des activités du CRA, de la bibliographie de grands chanteurs kabyles seront tenues. Au deuxième jour du festival, une conférence sur la musique moderne et la chanson kabyle sera animée par le professeur Ammar khodja. Vers treize heures, c’est le village d’Aït El Kaid qui sera visitée par les participants. A la fin de l’après-midi, les maisons de jeunes de Ouaguenoun, Bousserak Fatma de Tizi-Ouzou et un groupe de Boumerdes, auront à animer cette soirée musicale. Au dernier jour, M. El Hadjen Ali, animera quant à lui, une conférence sur le chant religieux. Une sortie plein air vers Tabourth El Ainçar est prévue. Au retour de cette ballade, les maisons de jeunes de Bouzeguene, Bouira et Ouadhias monteront sur scène pour amuser la galerie. M. Larbani comme à son habitude indiquera : «Nous avons l’habitude de prévoir des surprises. L’année passée, c’était Ali Amrane, cette année ce sera un autre grand nom de la chanson moderne kabyle qui sera des nôtres. Pour le savoir, il faut patienter jusqu’au dernier jour».
Hocine Taib