"Nos objectifs sont atteints"

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En dépit du peu de moyens dont dispose le CSA Etoile de Draâ El Mizan, M. Rachid Kara continue à se fixer comme objectif la formation des jeunes. Dans cet entretien, il montre sa satisfaction quant aux résultats obtenus cette saison.

La Dépêche de Kabylie: M. Kara, votre équipe s’est retrouvée, en fin de saison, à la 5e place et vous dites que les objectifs sont atteints. Pouvez-vous nous expliquer cela?

Rachid Kara: Bien sûr que je suis content. Il ne faut pas oublier, et je vous l’ai déjà dit, que notre objectif était la formation des jeunes. C’est la raison pour laquelle nous avons relancé ce CSA. L’accession ne nous a jamais intéressé car avec les moyens dont nous disposons nous ne pourrons jamais aller au delà de ces divisions inférieures. Il valait mieux, alors, s’occuper de la formation.

Quels sont ces objectifs que vous dites avoir atteints?

Ecoutez, nous avons encadré des dizaines de jeunes, des benjamins jusqu’aux seniors. Et puis, pour cette saison, nous avons deux catégories qui sont montées sur le podium. Les cadets de l’EDEM occupent la première place avec douze points d’avance et à cinq journées de la fin de leur championnat. Alors que les benjamins n’ont perdu aucun point, sur les dix rencontres qu’ils ont jouées, ils ont en totalisé trente. Ils vont disputer le play-off avec leurs homologues du groupe 2. Ces résultats satisfaisants ont été obtenus grâce à l’assiduité et à la régularité aussi bien des jeunes que celles de nos formateurs.

Auriez-vous pu mieux faire?

Bien sûr, si ce n’était quelques ratages qu’on aurait pu éviter. Mais, je crois, tout de même, que les moyens influent dans la réussite d’un club, même si les dirigeants, les formateurs et les joueurs font de leur mieux. Au passage, je tiens à remercier l’APC qui met à notre disposition le transport, la restauration et les équipements, sans oublier bien sûr notre sponsor King’s Matelas.

Pouvez-vous nous dire un mot sur la gestion du stade ?

A Draâ El Mizan, il y a un manque flagrant d’infrastructures sportives. A l’exception du stade communal, il n’y a rien d’autre. Je crois qu’il est temps de mettre fin à l’anarchie qui règne dans la gestion de ce terrain. Ceux qui gèrent cette structure doivent revoir ce volet. Il faudrait faire participer tous les responsables des clubs dans l’élaboration du programme.

Pensez-vous déjà à la saison prochaine?

Vous savez, il n’est peut être pas encore temps d’y penser pour le moment. Nous allons d’abord faire nos bilans et on verra. Tout dépendra de ce que nous réservera l’avenir.

Et comme mot de la fin?

Connaissant bien les milieux juvénile et sportif, je suis intransigeant sur un seul point  » la formation, la formation… »

Entretien réalisé par Amar Ouramdane

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