Non satisfaits par la réponse faite à leurs revendications socioprofessionnelles, les postiers de Béjaïa se sont, à l’image de leurs collègues des autres wilayas, mis » spontanément » en grève illimitée depuis le samedi 28 mai, sans assurer de service minimum qui aurait permis aux citoyens en manque d’argent de se sortir de l’embarras.
La décision de grève a été prise en Assemblée générale des travailleurs qui s’est tenue dans la matinée du jeudi 26. La grève a été déclenchée, soulignent les travailleurs, sans préavis et sans prévoir de service minimum. Interrogés sur les souffrances des usagers dans le besoin et qui ne pourront même pas retirer leur argent, les protestataires répondent que leurs souffrances à eux sont plus grandes que celles des usagers. En réponse à une plateforme de revendications socioprofessionnelles en plusieurs points qui a été déposée il y a un mois par les travailleurs, le ministère de tutelle, a , non seulement refusé d’accéder à leursdemande, mais en plus, il leur a fait savoir qu’ils n’ont pas de partenaire social. Et c’est la goutte qui a fait déborder le vase.
Quant aux revendications socioprofessionnelles proprement dites, les grévistes citent pêle-mêle : Les augmentations de salaires, régularisations des échelons depuis 2004, la prime de poste, un week- end de deux jours, renforcement du personnel par de nouveaux recrutements et renouvellement du matériel de travail vétuste.
B. Mouhoub