Sit-in national des médecins résidents ce mercredi

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Les résidents en médecine, chirurgie dentaire et pharmacie médecins ont décidé de ne plus siéger à la commission chargée du dossier du service civil, qui est la revendication phare de cette corporation.

Ces derniers se disent plus que jamais déterminés à poursuivre leur grève illimitée, enclenchée depuis le 28 mars derniers, et cela, jusqu’à la prise en charge concrète de leurs revendications.  » Réunis vendredi dernier, à Alger, les médecins résidents ont voté à l’unanimité absolue le maintien de l’abrogation de l’obligation du service civil « , a affirmé le Dr. Merouane Sid Ali, membre du collectif national des médecins résidents algériens (CAMRA). » Nous avons décidé de boycotter la commission de sages, chargé de notre dossier du service civil, puisque les représentants de cette commission, qui n’ont rien avoir avec la santé nous ont clairement signifié qu’il n’est pas question d’abroger le service civil « , a fait savoir notre interlocuteur.

Dans ce contexte, le Dr Sid Ali a affirmé que  » nous ne comptons plus discuter avec le ministère de la Santé de la Population, et de la Réforme hospitalière, de notre dossier du service civil jusqu’à ce que cette dernière procède à l’installation d’une commission qui soit intitulée commission de remplacement de ce système ». En signe de contestation contre la non-prise en charge de leur plate-forme de revendications, les médecins résidents prévoient un sit-in national, ce mercredi, au niveau du CHU Mustapha Pacha, à Alger.

 » Un autre sit-in régional est également prévu à la wilaya de Sidi Bel Abbès « , a ajouté la même source. Celui-ci a aussi déploré le fait que le statut particulier de cette corporation n’a pas été à ce jour signé par la commission ad hoc. Par ailleurs, et en ce qui concerne les revendications pédagogiques des médecins résidents, Dr Sid Ali a indiqué qu’aucune de leurs doléances pédagogiques n’a été concrétisée sur le terrain.

Selon la même source, les médecins résidents prendront part à la conférence des doyens qui aura lieu les 6 et 7 juin prochain, pour, a-t-il dit,  » prendre des décisions en rapport avec nos revendications pédagogiques « .

A rappeler que les médecins résidents exigent  » la revalorisation de la prime de garde, la révision de leur statut, ainsi que la mise en place d’un plan de carrière, un salaire digne et l’ouverture de postes budgétaires, la validation des formations spécialisées nationales et internationales effectuées par les résidents au cours de leurs cursus « .

Ces derniers exigent également  » l’abrogation du service civil obligatoire auquel ils sont soumis durant une période allant de un à quatre ans ».

Lemya Challal

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