Des étudiantes, membres du comité de la cité universitaire Didouche Mourad (ex ILE), et des résidents de la cité Hamlat, occupent, depuis Mercredi dernier, les locaux de la direction des œuvres universitaire centre pour dénoncer les conditions qui prévalent au niveau de ces deux cités
Toujours en deuil, depuis la tragédie qui a secoué l’établissement suite au drame survenu au niveau de l’établissement qui a coûté la vie à un employé père de famille, originaire de Lâarba N’Ath Irathen, la cité universitaire Didouche Mourad (ex ILE) fait de son mieux pour oublier ce qui s’est passé et effacer des mémoires la scène de violence qui a ébranlé le quotidien des résidentes et autres travailleurs de cette cité.
Au lendemain du drame, les résidentes ont décidé de prendre les choses en mains. C’est ainsi qu’après l’Assemblée générale qui s’est tenue le même jour, une plate forme de revendications a été établie par le comité de la cité. Les membres de ce dernier ont investi, depuis Mercredi dernier, les locaux du directeur des œuvres universitaires, situés au niveau de la cité M’douha.
Soutenues dans leur action par leurs collègues du campus universitaire Hamlat. Ces jeunes étudiants occupent les lieux, depuis maintenant près d’une semaine. Par leur action commune et cette occupation mixte des locaux de la direction, ils demandent à être écoutés et que leurs revendications soient prises en charge. » Avec tous ce qui ce passe au niveau des résidences estudiantines, il faut réagir « , dira un représentant du comité de Hamlat, citant en exemple l’intoxication alimentaire survenue au niveau de la cité M’douha et le meurtre dont a été victime le père de famille à la cité Didouche.
L’insécurité inquiète les étudiantes
C’est ainsi qu’en plus du départ de la directrice de la résidence universitaire Didouche Mourad, les jeunes filles réclament, aussi, la sécurisation de la même cité qui passe d’après elles par l’installation d’une clôture entourant toute la résidence universitaire de jeunes filles. Selon une représente du comité de la cité cette lacune » est la source de tous les problèmes d’insécurité. Car c’est de là que notre cité voit s’infiltrer des étrangers au monde universitaire « . Les membres de la délégation, venue de ladite cité de jeunes filles, disent réclamer, après ce qui c’est passé au niveau de leur résidence, » l’installation d’une commission d’inspection pour la vérification de tous les dossiers du personnel, nouvellement recruté ». Ladite commission aura pour mission de » décortiquer les dossiers du personnel « . » Nous exigions qu’il y ait de vrais critères de recrutement, en plus d’un suivi médical et psychologique du personnel « , clame une étudiante. Coté sanitaire, c’est le manque de moyens humains et matériels qui est soulevé » nous exigeons un médecin de garde qui va assurer la permanence jusqu’à l’arrivé du médecin de jour « , disent les étudiantes. Dans le même sillage, elles revendiquent « un infirmier, de jour, et un bureau pour la psychologue « . De leurs côtés, les résidents de la cité Hamla ont tenu les mêmes revendications. Les étudiant qui ont investi les lieux de la direction des œuvres universitaire centre, disent être déterminés à aller jusqu’au bout : » Les cités universitaires deviennent de plus en plus dangereuses « . L’insécurité demeure les points importants de la plate forme de revendications. C’est pour arriver à un terrain d’entente que » nous exigions du Dou qu’il nous reçoive, dans de bonnes et dignes conditions, pour une réunion, afin de lui transmettre notre plate forme de revendications « , disent les nouveaux » locataires » de la direction des œuvres universitaire qui montrent leur détermination à ne pas abandonner. Par ailleurs, et pour la journée d’hier, une autre commission, venue celle-ci de la localité de Maâtkas, a participé à ce mouvement de protestation. Les membres de la commission voulaient rencontrer le DUC pour lui suggérer de créer un nouvel emplacement pour les arrets de bus transporteurs d’étudiants. Ceci dans un but sécuritaire. » Un chauffeur de bus a été poignardé dernièrement, au niveau de cet arrêt de Hasnaoua « , nous dira Makhlouf, membre de la délégation. Pour un meilleur échos et dans le but de se faire entendre, les deux comités, à savoir le comité de jeunes fille de la résidence universitaire Didouche Mourad (ex ILE) ainsi que celui de la cité universitaire garçon de Hamlat, n’écartent pas la possibilité d’une marche à travers les ruelles de la ville de Tizi-ouzou.
T. Ch.