Les habitants de la petite localité de Frakssa, sise à 5 kms à l’est de la commune de Oued El Berdi, sont revenus, par le biais d’une requête adressée au premier responsable de la wilaya, sur les difficultés quotidiennes dans lesquelles ils vivent depuis de longues années.
Parmi les contraintes les plus répandues, celle inhérentes à l’absence de réseau d’assainissement sur la totalité de la l’agglomération. Dieu sait que la localité est plus que surpeuplée, puisque des centaines de familles y vivent au niveau des cités qui la constituent, à l’image de Ouled Ali, Ouled Boudhaïf, Mekhalfia, Bhalia, Mamacha, Merdja … la solution palliative, pour cette carence, reste bien sur et comme à l’accoutumée, l’aménagement des fosses septiques qui restent, à la longue, non sans conséquences négatives sur la santé publique et sur la pollution des ressources hydriques. Additivement à cela, l’éclairage public est aussi au menu des revendications des citoyens ruraux, en particulier pour le tronçon qui relit la localité de Mekhalfia au chef-lieu de la commune sur une distance de 6 Kms, un réseau routier qui se trouve également dans une situation de détérioration avancée et qui nécessite une prise en charge en matière de réfection en bitume. Un exemple criard a été cité par les requérants, le chemin liant la mosquée de Frakssa au CW27, via la cité Mekhalfia, sur distance de 4 kms. Malheureusement, ce projet a bénéficié d’une enveloppe financière pour sa réfection, mais n’a touché en fin de compte, qu’un seul kilomètre ! Le restant du projet a été laissé sans suite depuis six ans, nous informent les citoyens.
Quand à l’épineux problème de l’eau potable, il n’est pas mieux loti que les autres secteurs, avec des disparités entre les localités. Ainsi, on trouvera des cités qui restent encore alimentées par les citernes, avec une rotation d’approvisionnement par mois et par famille. Ce qui est très insuffisant pour ces ménages qui sont dans l’obligation de procéder à l’achat d’autres citernes de capacité de 3.000 litres à raison de 600 DA l’unité. Cette contrainte, selon les réponses du maire à la requête des citoyens, trouvera son dénouement cette année avec l’inscription d’un projet portant raccordement de cette cité en souffrance à partir d’un château d’eau sis à Safha, située à 1 km de Oukli, localité qui a, pour sa part, bénéficié d’un projet de raccordement en 2006, mais dont ladite conduite n’a fonctionné en tout et pour tout, qu’un seul mois. Quand aux autres localités limitrophes, à avoir Mekhalfia, Bhalia, Beni Thaldjoune… elles restent abondamment servies, en matière d’eau potable, après avoir été raccordées à partir du château de
Ouled Ali.