Originaire de Beni Djellil, une région perchée sur l’une des plus belles montagnes de Kabylie, dans la wilaya de Béjaïa, A. Bérabez, un célèbre inconnu, revient sur la scène artistique avec un quatrième album qui sortira très prochainement.
Thamurth iw est le titre de ce nouvel album, de l’enfant de Tizi Nedjber, un village acculé sur les hauteurs de Beni Djellil, une région qui a vu naître entre autres le fameux poète Lbachir Amellah et Sidi qala qui a écrit Tamachahut N’tsekurt, magistralement interprétée par le chanteur Idir. Cet album comporte en tout huit chansons traitant de sujets divers. L’une d’elle intitulée Thamurth iw, est dédié au pays natal, nous dira Bérabez, qui vit à Lyon. La nostalgie oblige ! Ce chanteur, qui a sorti son premier album en 1984, a consacré une autre chanson à la mère (Tayemats) où il rend particulièrement hommage à sa mère. Saha ya zehri-iw, Seber a Yul, Anefyi Nek delhem-iw sont les titres des autres chansons composées par Bérabez dans ce nouvel album, où il raconte ses souffrances et ses espoirs. Seber à Yul (ô mon cœur soit patient !) se veut une consolation devant les tempêtes de la vie : Après les sombres nuits de pleurs, le matin arrivera l’allégresse, pourvu que l’on demeure patient durant les épreuves, explique le chanteur Bérabez qui a rendu visite samedi dernier au bureau de la Dépêche De Kabylie, à Béjaïa.
Boualem Slimani

