La flambée des prix des matériaux de construction a atteint les cimes dans les différents parcs de cette région montagneuse.
Ainsi, les citoyens ayant bénéficié de 70 millions de centimes représentant l’aide consentie par l’état aux logements ruraux et à la réalisation ou l’extension d’une construction, se retrouvent incapables de lancer leur projets à cause de la hausse et de l’instabilité des prix, depuis le début de cette année. Cela risque de remettre en cause le projet, ambitieux, de fixer la population dans cette municipalité et d’arrêter l’exode vers les grands centres urbains, projet qui avait été accueilli comme une bouffée d’oxygène et un grand soulagement pour plus d’un. Les postulants à l’aide à la construction rurale ont soulevé le problème de l’insuffisance de la cagnotte accordée pour cette région montagneuse, difficile et pénible. Ils expliquent qu’avec des terrains accidentés et isolés, les terrassements et le transport des matériaux sont très coûteux, la réalisation d’une habitation est impossible avec ce montant de 70 million de centimes, somme qui ne représente qu’un infime partie des coûts du projet. En effet, dans les points de vente des matériaux de construction dans la daïra d’Iferhounène, le ciment est cédé à 1300 DA le quintal, le fer à 5000DA le quintal et le plus grand handicap reste le transport de ces matériaux coûte très cher. « Avec l’inflation des prix des matériaux de construction et le coût des transports, de la main d’œuvre, des terrassements… il devient difficile de réaliser une habitation, surtout dans cette région montagneuse. La plupart des terrains sont accidentés et nécessitent la réalisation de murs de soutènement. Tout cela doit être pris en considération par l’état et nécessite des études spéciales pour notre localité montagneuse et isolé », déclare un citoyen bénéficiaire de cette aide.
Samer S.