Il est impossible de réussir une politique de changement sans réorganisation sérieuse de l’Etat, l’objectif de ce dernier doit être de dialoguer et parvenir en réunissant toutes les compétences
« Le problème de l’économie algérienne se situe inévitablement dans le développement de l’entreprise, facteur de promotion de l’économie en général et de la croissance , source de création » a déclaré Yaici Farid, professeur à l’université de Béjaïa en économie, lors d’une table ronde sur la part et la responsabilité des acteurs économiques dans le processus des réformes ce mercredi, au centre de presse du journal d’El Moudjahid.
Celui-ci a défendu également le principe de la non-discrimination entre public et privé agir par le biais d’incitation et non d’interdiction et de contrainte précisant que la loi de finances complémentaire 2009, qui a porté sur le réaménagement de l’investissement direct extérieur a eu ,pour effet, de pénaliser les investissements concernés » cette loi doit pouvoir évoluer » a-t-il suggéré.
L’orateur a ajouté également que le seul critère doit être celui de l’opportunité de l’investissement, et l’effet de l’activité ciblée sur le fonctionnement de l’économie » on peut à partir de là protéger les ressources naturelles nationales par différents mécanismes, et parmi eux la participation majoritaire publique”. Quant à M.Lamiri Abedelhak professeur et spécialiste en management, il révèle que l’investissement public n’est pas la solution de l’avenir » dans un pays où on injecte de l’investissement public presque exclusivement, cela présente quelques risques « . Ajoutant que le développement n’est pas toujours maîtrisé et la production stagne (0,5%par an)
De ce fait, l’orateur a mis en exergue l’importance de la réorganisation de l’Etat pour répondre aux nouvelles exigences » il est impossible de réussir une politique de changement sans réorganisation sérieuse de l’Etat, l’objectif de ce dernier doit être de dialoguer et parvenir en réunissant toutes les compétences ».
S’agissant des acteurs économiques, M.Malek Serrai P-DG d’entreprise et consultan,t a estimé que la responsabilité de ces derniers est entière et elle doit être endossée, suggérant une politique de bonne gouvernance, une stabilité politique, un engagement clair et précis des institutions composées par les représentants du peuple.
Samira Saïdj

